[NOSO]Messanga Nyamding devoile les noms de ceux qui financent la crise
L’universitaire a énuméré la liste loin d’être exhaustive sur le plateau de Club d’élites le dimanche 13 juin 2021 sur Vision 4. Dans la soirée du 7 juin 2021, le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, annoncé que les Etats-Unis ne vont plus délivrer les visas aux personnes rendues coupables des violences commises dans les régions du Nord-Ouest et le Sud-Ouest. La forme de l’Etat Le fait d’actualité a été la principale articulation sur laquelle ont débattu les invités de Bruno Bidjang hier. Pour certains, à l’instar de Dieudonné Essomba, il n’y a pas meilleure solution à la crise anglophone que le fédéralisme. Réagissant à son tour, le Pr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding a dans un premier temps, voulu recadrer le débat : « Il y a ce qu’on appelle le principe de légalité républicaine qui voudrait effectivement qu’il y ait un dialogue entre les partisans de l’Etat unitaire décentralisé et les fédéralistes. Ça c’est un cadre légal. Mais à côté, il y a des maquisards, des bandits qui vous parlent de sécessionnisme… », a lancé l’enseignant à l’université de Ngaoundéré. Le membre du comité central du RDPC critique d’ailleurs, la position « extrémiste » du leader de la crise anglophone, Julius Sisiku Ayuk Tabe au sujet de la forme de l’Etat, mieux encore, du « dialogue » encore réclamé par beaucoup. « J’ai suivi de très près Monsieur Ayuk Tabe. J’’ai encore chez moi, sa déclaration dans le dernier Jeune Afrique. Mais il dit qu’il ne veut même pas discuter, il est séparatiste. La position de Monsieur Ayuk Tabe est violente et on se demande à quoi sert ce monsieur parce jusqu’à présent, je me suis amusé à aller écouter Ayuk Tabe quand il se présente souvent devant les tribunaux… C’est de l’extrémisme… », a-t-il regretté.