L'onu juge ‹‹ abritraire ›› la détention du leader séparatiste ayuk tabe

Les Nations unis demandent sa « libération immédiate et inconditionnelle »

La décision du groupe de travail des Nations Unis sur la détention du leader séparatiste anglophone Sisiku Ayuk Tabe et de ses co-détenus est tombée depuis le 1er septembre 2022. Mais n’a été rendue publique que récemment.

Selon le document  consulté par  nos confrères de Jeune Afrique, « la détention de Sisiku Ayuk Tabe, Wilfred Tassang, Ngala Nfor Nfor, Blaise Sevidzem, Elias Ebai Eyambe, Fidelis Ndeh-Che, Egbe Ntui Ogork, Henry Tata Kimeng et Cheh Augustine Awasum va à l’encontre des « articles 2, 6, 7 , 8, 9, 10 et 11 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, aux articles 2 (1) et (3), 9, 14 et 26 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et donc est arbitraire ».

 De même, le groupe de travail des Nations unies soutient que les droits des accusés ont été violés. Il s’agit notamment de leurs arrestations « sans mandats d’arrêts » et de leurs conditions de détention au Secrétariat d’État à la défense (SED), à Yaoundé.

Arrêté en 2018, le chef séparatiste anglophone Sisiku Ayuk Tabe a été condamné en 2019 par un tribunal militaire pour « sécession » et « terrorisme » en lien avec le conflit dans les régions anglophones.

La condamnation à la prison à vie de celui qui se présente comme le leader de l’Ambazonie a été confirmée en appel jeudi 17 septembre 2020. Sur les ondes d’ABK radio ce mardi 10 août 2021, l’homme politique Banda Kani a parlé de la reconversion de Sisiku Ayuk Tabe.

 


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