[NOSO]les crimes impardonnables des séparatistes

Une tête coupée du reste du corps , des bras arrachés au corps qui soutiennent cette tête posée à même le sol et sur laquelle est déposé le sexe coupé de ce qu’on présente comme les reste du corps décapité de l’imam de Ngoketundja. La scène ,relevé de l’incroyable mais elle est bien reelle et a lieu au Cameroun. Une image hautement choquante qui révèle le côté animal de ses ambazoniens d’un autre genre qui multiplient depuis quelques temps des enlevements avec demandes de rançons , des assassinats jusqu’à la décapitation . Il y’a quelques temps , dans une déclaration publiée dans les premières heures du Mercredi 4 avril 2018, Chris Anu annoncait l’assassinat du délégué régional des Affaires Sociales pour le Nord-Ouest par Cho Ayaba, l’un des leaders du mouvement séparatiste anglophone. On se souvient que dans une vidéo postée le 10 mars 2018 dans les réseaux sociaux, le délégué Animbom Aaron avait déclaré avoir été enlevé par des éléments de l’Ambazonia Defense Force (Adf), la branche armée du mouvement du sécessionniste. Les ravisseurs donnaient 48h au Gouvernement pour qu’il donne signe de vie de leurs leaders de l’Ambazonie arrêtés aux Nigéria et extradés au Cameroun en janvier 2018. Passé ce délai, Animbom Aron allait être exécuté selon ses propres déclarations sur l’enregistrement. Le samedi 24 février 2018 que le délégué régional des Affaires Sociales pour le Nord-Ouest, Animbom Aaron Ankiambom, avait été kidnappé dans la localité de Batibo. Il revenait du village Ashong, où il avait pris part à des obsèques, lorsque sa voiture a été attaquée par une bande armée non identifiée. Animboum Aaron Akiabom, délégué des Affaires Sociales à Bamenda, un pasteur de longue date/Diacre de l’Eglise Baptiste avait été enlevé à Batibo alors qu’il rentrait des funérailles. Cho Ayaba avait revendiqué ce rapt à travers une vidéo publiée le 10 mars de la même année sur des réseaux sociaux. D’après le porte-parole de l’Ambazonie, la révolution en cours n’a pas pour objectif d’exécuter ses victimes mais de pourchasser ceux qui les ont transformé en victimes. Sauf au regard de la situation actuelle et des événements qui s’y déroulent dont notamment ceux récents montrent que des ambazoniens d’un autre genre ce sont acaparés de la revendication pour la transformer en une chasse à l’homme anthropophage avec des déclinaisons rituels maléfiques qui multiplient des assassinats jusqu’à la décapitation. Un militaire avait été pris en embuscade avec ses camarades et ensuite décapité, et bien avant les Cameroun découvrait dans une vidéo des images choquantes de la décapitation d’une dame gardienne de prison, des exemples en sont légions et interpellent. Comment en arrive t-on là? on est droit de s’interroger sur les dernières tournures autour des revendications qui pourtant portaient sur plus de libertés dans la gestion des affaires publiques dans le nord-ouest et du sud-ouest du cameroun qui depuis octobre 2016,il faut le rappeler , une partie de la minorité anglophone camerounaise proteste contre Paul Biya car elle s’estime marginalisée. Meme si il faut remonter à l’époque coloniale pour comprendre les raisons profondes de cette crise. Alors que l’exécutif oppose une fin de non-recevoir à ces revendications anglophones , le climat s’est tendu ces derniers jours. Dans la crise qui secoue aujourd’hui les deux régions anglophones du Cameroun depuis 2016, plus de 3000 personnes ont été tuées, plus de 200 villages ont été brûlés, plus de 500 000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays, plus de 50 000 Camerounais se sont enregistrés comme réfugiés au Nigeria, tandis que des milliers d’autres demandent l’asile dans le monde entier.


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