L'unicef ‹‹ choquée et scandalisée ›› par l'attaque de kumba

L’organisation estime que les parties en conflits au Cameroun doivent respecter les règles de la guerre. Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) réagit au drame survenu le 24 octobre 2020 dans une école privée à Kumba. L’organisation condamne dans « les termes les plus forts » cette attaque contre les enfants. « À des milliers de kilomètres, une attaque contre un collège bilingue confessionnel à Kumba, dans le sud-ouest du Cameroun, a tué 8 enfants et blessé 12. Je suis choqué et scandalisé par ces attaques abominables et je les condamne dans les termes les plus forts. », a déclaré Henrietta Fore, la directrice générale de l’Unicef sur les attaques scolaires au Cameroun. Selon la diplomate américaine, les écoles doivent être des lieux de sécurité et d’apprentissage, « pas des pièges morts ». « Les attaques contre l’éducation sont une grave violation des droits des enfants. Nos pensées vont aux familles et aux amis des victimes », a-t-elle affirmé. Le respect les règles de la guerre La directrice générale de l’Unicef estime que les parties en conflit (…) au Cameroun doivent respecter les règles de la guerre. Et protéger les enfants à tout moment. « Les auteurs de ces actes doivent être tenus responsables. », conclut-elle. Notons que l’un des assaillants de la tuerie de Kumba a été neutralisé, a annoncé René Emmanuel Sadi, dans un communiqué le mercredi 28 octobre 2020. Dans la nuit du 26 octobre 2020, explique le ministre de la Communication, aux environs de 21 h 30, une patrouille du (…) Bataillon d’intervention rapide déployée dans les artères du quartier Kossala à Kumba (…) a réussi à neutraliser le rebelle sécessionniste connu sous l’appellation de Wonke. « Ledit terroriste a été clairement identifié comme faisant partie, et en première ligne, du commando qui a fait irruption » samedi dans une école de Kumba, « à bord de trois motocyclettes pour semer l’émoi et la désolation, en assassinant de jeunes apprenants », a affirmé le ministre camerounais de la Communication.