[NOSO ]l'armée camerounaise réhabilite un pont détruit par les sécessionnistes
Le pont sur Mile 37, département duMenchum dans la région du Nord-ouest a été réhabilité par L’armée camerounaise La première traversée dudit pont a eu lieu ce vendredi 17 mai 2019 par le préfet de la Menchum. La plus haute autorité administrative du département de la Menchum était accompagnée de trois sous-préfets et de plusieurs autres collaborateurs. apprend-on de koaci.com qui souligne que 'infrastructure qui facilite la circulation des personnes et des biens dans la Menchum a été réhabilitée par le Bataillon d'Intervention Rapide (BIR, une unité d'élite de l'armée Camerounaise), avec l'aide des habitants des localités riveraines "Le rétablissement de la circulation sur ce pont marque une étape pour le retour à la vie normale dans cette partie du Nord-ouest", s'est réjoui le préfet de la Menchum. Il faut noter qu'aucun incident n'a été enregistré lors de la première traversée officielle du nouveau pont. En près de trois ans de conflits armés dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, plusieurs ponts ont été détruits par les séparatistes armés. Selon crisis group 1850 morts ont été enregistrés en 20 mois. Le conflit a également fait plus de 530 000 déplacés internes. Les sources officielles indiquent qu'au moins 300 éléments des forces de sécurité et de défense (policiers, gendarmes et militaires), ont perdu la vie. Aucun chiffre sur le nombre des séparatistes tués n'est disponible. Actions civilo-militaires D'autres actions civilo-militaires sont menées par l'armée Camerounaise non seulement en faveur des habitants des régions secouées par les crises sécuritaires mais aussi dans d'autres localités du Cameroun. Il s'agit de la distribution des produits de santé, de l'assistance humanitaire, des dons divers de denrées alimentaires, des enseignements dans les écoles des localités ciblées par les terroristes deBoko Haram à l'Extrême-nord et les séparatistes dans les deux régions anglophones. Au rang d'actions civilo-militaires, ajoutons que d'après nos informations 65% des patients des hôpitaux militaires sont des civils et 75% des places dans les morgues de ces infrastructures sanitaires sont également occupées par des civils