Encore des morts dans une attaque à ndop

« Les Gendarmes attaqués se sont abrités dans un salon de coiffure situé à l’entrée du marché, tandis que la ferraille qui leur était destinée, atteignait mortellement deux paisibles citoyennes et un bébé. Il s’agit de Baninla Clarisse Kife, née le 19 juin 1996 et enceinte au moment des faits ; Baninla Emmanuel Yensezen, née le 26 décembre 1984 ; et 01 Bébé de sexe féminin âgée d’environ six mois » a expliqué le porte-parole du ministère de la défense.La tension est montée d’un cran dans les Régions anglophones entre les Amba boys (combattants sécessionnistes) et les forces de défense et de sécurité depuis la condamnation à la prison à vie des leaders séparatistes arrêtés en janvier 2018 au Nigeria. Une attaque lancée dans la matinée du 25 aout 2019 à Ndop, dans la Région du Nord-Ouest, par les insurgés contre des gendarmes, a plutôt causé la mort des civils, selon le porte-parole du ministère de la défense, « Dans la matinée du 25 août 2019, trois éléments de la Brigade de Gendarmerie de l’Arrondissement de Ndop, Département du Ngoketunja, Région du Nord- Ouest, en mission de ravitaillement au marché local de Ndop, ont été pris à partie par des terroristes sécessionnistes embusqués et couverts par quelques commerçants. Ces terroristes envisageaient l’assassinat des éléments de ce détachement pour faire macabre sensation en cette veille de rentrée scolaire sensible dans les régions du Nord- Ouest et du Sud- Ouest. Les Gendarmes attaqués se sont abrités dans un salon de coiffure situé à l’entrée du marché, tandis que la ferraille qui leur était destinée, atteignait mortellement deux paisibles citoyennes et un bébé. Il s’agit de Baninla Clarisse Kife, née le 19 juin 1996 et enceinte au moment des faits ; Baninla Emmanuel Yensezen, née le 26 décembre 1984 ; et 01 Bébé de sexe féminin âgée d’environ six mois. Alerté, le commandant de brigade de Gendarmerie de Ndop qui s’est aussitôt rendu sur les lieux, a dans un premier temps invité la population à prendre la mesure de sa complaisance, voire de sa complicité avec les terroristes, avant de procéder au transfèrement des dépouilles à la morgue locale » relate le Capitaine de frégate, Cyrille Serge ATONFACK, Chef division communication au Ministère de la défense. Il y a trois mois, l’ONG International crisis group, indiquait dans un rapport que la crise socio-politique et sécuritaire dans les Régions anglophones a déjà causé la mort de 1850 personnes dont 650 civils. « Ce sont les civils, principalement des femmes et des enfants, pris dans la politique et la violence qui paient toujours le prix le plus lourd. Nous réitérons notre appel en faveur d'un dialogue inclusif et d'un arrêt des violations des droits de l'homme. » a déploré récemment Allegra Baiocchi, la coordinatrice résidente et coordinatrice humanitaire des Nations unies au Cameroun.


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