Le troisième vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Emmanuel Simh affirme qu’ils ne sont pas prêts à laisser qui que ce soit détruire 12 années de travail abattu pour leur formation politique.
C’est un message dont la compréhension ramène à l’actuelle actualité du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Entre démission de militants lambda et de hauts cadres du parti en passant par des exclusions, les projeteurs sont bel et bien braqués en direction du MRC. Depuis quelques jours c’est l’exclusion des rangs du parti de Me Richard Tamfu qui est au cœur des discussions. L’avocat a déclaré dans un article paru dans Jeune Afrique qu’il serait bien d’avoir l’alternance tout d’abord à la tête de leur parti politique avant de la chercher au sommet de l’Etat. La sortie semble n’avoir pas plu au Directoire du MRC. Pour Emmanuel Simh qui est le troisième vice-président de la formation politique dirigée par Maurice Kamto, ils ne laisseront pas que des gens viennent mettre à mal les efforts qu’ils ont fournis pour créer le MRC.
«Tenez-le pour dit. Nous ne laisserons personne, je dis personne, détruire ou saboter 12 années de sacrifices à bâtir un parti devenu symbole d’une alternance crédible. Vous n’imaginez pas le moins du monde notre détermination. Elle sera autant pacifique que féroce. C’est dit», a-t-il écrit sur son compte Facebook.
Rappelons qu’Emmanuel Simh fait partie des cadres du MRC qui sont peu diserts. Un camarade de parti répondant au nom de Christian Marcel ne tarit pas d’éloges à son endroit.
«Me Emmanuel Simh est celui qui aura la lourde charge d’organiser la 3e convention nationale du parti en novembre 2023. Rappelons qu’il était coordonnateur de l’équipe chargé de la réforme des statuts du parti à la convention de 2018. Il est l’ami de tous les militants. Le plus humble des membres fondateurs du parti. Quand je l’appelle même à minuit il décroche. Des gens tapis dans l’ombre l’ont présenté en 2019 comme engageant le parti sur des voies de négociation en vue d’un gouvernement d’union nationale. Mais c’est mal connaître le mec », a écrit sur le compte Facebook du 3ème vice-président du MRC Christian Marcel.