Mida : depuis la prison ,les responsables continuent de manipuler les souscripteurs
A travers diverses manœuvres, ils tentent d’empêcher les séminaristes de récupérer le prorata de 31% proposé par les autorités administratives. L’opération de remboursement des sommes dues aux souscripteurs de la Mission d’Intégration et de Développement pour l’Afrique, (MIDA) se tient depuis la fin de la semaine dernière au stade militaire de Yaoundé. «Cependant, les responsables de l’organisation, aujourd’hui en prison, n’arrêtent pas de s’activer. Depuis leur lieu de détention en effet, ceux qui ont été à l’origine de l’affaire continuent tant bien que mal de manipuler les souscripteurs à travers diverses manœuvres», rapporte le quotidien Le Jour dans son édition en kiosque ce 15 mai 2019. Selon le journal, dans une intervention audio faite depuis la prison, Patrick Pen, l’un des administrateurs de la MIDA, parle à ceux qu’il appelle ses «chers séminaristes» en véritable gourou. «Le crédit est une réalité mondiale. Est-ce que vous savez seulement qu’il y a cinq milliards de dollars chaque jour à se partager. Mais l’Afrique ne prend jamais part à ce partage-là. Vous avez eu votre frère qui a voulu vous faire profiter de cette aubaine-là, mais c’est lui que vous abandonnez aujourd’hui en allant prendre ce prorata», lance l’administrateur. «La main de Dieu plane déjà sur les opprimés au Cameroun. Regardez les événements, observez la situation. Voilà notre grand-père qui donne déjà le pouvoir à Ngoh Ngoh, cela ne vous dit rien? Voilà, le 20 mai arrive, les autres partis de l’opposition menacent de ne pas défiler parce que le candidat du MRC est incarcéré… pourquoi c’est seulement maintenant qu’on vient vous faire miroiter cette histoire de prorata?», poursuit-il. Une sortie qui n’est pas anodine et qui montre bien «qu’il reste dans la logique de départ de la MIDA: faire croire qu’il y a de l’argent qui a été fructifié et que les autorités ont pour des raisons inconnues saisi. Il évoque la bourse, la crypto monnaie, le crédit pour tenter de convaincre les souscripteurs de rejeter les remboursements effectués», précise le journal d’Haman Mana.