Michèle NDOCKI dénonce l'acharnement du MRC contre sa personne

La militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a organisé une conférence de presse ce 22 juin 2023 à Yaoundé. Elle était accompagnée pour la circonstance par Me Richard TAMFU.

 

 

Michèle Ndocki dénonce le mal-être qu’elle vit depuis un moment au sein de sa formation politique. « Ne soyez pas surpris que demain je ne sois plus militante du MRC ». Cette déclaration forte a été faite par celle qui hier était appelée par les sympathisants du parti de l’opposition, la « fiancé du peuple ». Que s’est-il passé pour que le mariage qui était sur le point d’être célébré et même consommé entre « la fiancée du peuple », le parti de Maurice Kamto et ses sympathisants soit au bord de la rupture définitive et officielle ?

Selon la 1ère vice-présidente nationale des femmes du MRC, on peut trouver la réponse dans son ambition de monter à la tête du parti arrivé deuxième à la présidentielle de 2018. « Nous voulons prendre l’opinion publique à témoin de l’acharnement dont j’ai fait l’objet depuis que j’ai annoncé mon ambition de devenir présidente du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ». Selon Me Michèle Ndocki, Me Richard Tamfu subit les mêmes affres depuis qu’il a décidé de soutenir sa décision à prendre la tête de ce parti de l’opposition.

« Depuis que j’ai fait cette annonce, j’ai fait l’objet de toutes les attaques inimaginables. Cela a commencé par la remise en question de mon bilan en tant que responsable de la circonscription de Douala 1er entre mars 2017 et un petit peu cette année lorsque les renouvellements des organes de bases du parti ont eu lieu… puis tout y est passé, j’ai entendu que je négociais mon entrée dans le gouvernement… que j’avais remis en question le droit pour le Pr Kamto de se présenter à nouveau à la présidence du MRC lors de la convention de 2023 qui commence le 04 novembre… ».

Elle va plus loin. « Aujourd’hui je ne peux pas aller, alors que j’ai présenté ma candidature, à la rencontre de mes amis politiques… ».

Richard TAMFU qui au sein du MRC est Secrétaire national chargé de la réforme et de la modernisation de l’Etat a appuyé les propos de Me Michèle Ndocki. Il souligne que ses déboires au sein de son parti ont commencé quand à travers une publication sur Facebook, il a souligné que sa consœur du Barreau suscitée, avait pleinement le droit et les capacités d’être à la tête du MRC.

Si les deux personnes suscitées se posent des questions au sujet de la démocratie au sein de leur parti, le secrétaire national à la communication Joseph Emmanuel Ateba, pour sa part, sonne une autre cloche. « Le MRC est un parti démocratique mieux, il se veut la vitrine de la démocratie camerounaise. Conformément aux règles et aux conditions à remplir, chaque militant peut postuler à la fonction de président du parti », a-t-il écrit sur son compte Facebook.

Cependant, on peut manquer de remarquer qu’il se vit un certain malaise au sein du MRC depuis un moment. Ces derniers mois, plusieurs cadres ont quitté le navire MRC, certains allant jusqu’à rejoindre les rangs du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Finalement, il y a lieu de se demander, quelle opposition face au parti au pouvoir ?

 


 


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