Le récent succès de Diomaye Faye, protégé d’Ousmane Sonko au Sénégal, a suscité beaucoup d’intérêt et de discussions au Cameroun. Ce jeune entrepreneur de 43 ans a été largement plébiscité par le peuple sénégalais lors des élections présidentielles, le propulsant comme un potentiel 5e président de la République depuis l’indépendance du pays en 1960. Cette ascension a placé le destin des Sénégalais entre les mains d’un jeune leader, dans un pays où la jeunesse a rarement eu l’opportunité de diriger. Cette situation a alimenté de nombreuses discussions au Cameroun, à un an de la prochaine élection présidentielle.
Dans ce contexte, Marlène Emvoutou, femme d’affaires et femme politique, a exprimé son soutien à cette dynamique.
“Alors que les Camerounais s’apprêtent à reconduire un homme de 92 ans pour un mandat de 7 ans, les Sénégalais ont choisi de confier leur destin à un jeune de 43 ans… Ils ont obtenu leur indépendance en 1960, la même année que le Cameroun. Ils auront leur 5e président en 2024. En tout cas, si Cabral Libii pense qu’il va perdre les élections en 2025, c’est son problème. Même par la force, il sera président. Trop, c’est trop,” a-t-elle affirmé.
Ce commentaire reflète le sentiment croissant au Cameroun selon lequel la jeunesse devrait avoir un rôle plus important dans la gouvernance du pays. L’aspiration à un leadership plus dynamique et représentatif de la diversité de la population se fait de plus en plus entendre.
Marlène Emvoutou, à travers ses paroles, soutient ouvertement l’idée d’une transition vers une nouvelle génération de leaders au Cameroun. Son point de vue souligne l’importance de la jeunesse dans la politique et la nécessité d’ouvrir la voie à des personnalités plus jeunes et dynamiques pour diriger le pays vers un avenir meilleur.
Dans un pays comme le Cameroun où le président Paul Biya gouverne sans partage depuis 42 ans, il reste à voir comment cette dynamique se développera à l’approche des élections présidentielles de 2025. Surtout que Cabral Libii en ce moment, est très combattu au sein du PCRN, parti politique dont il est président national. D’un autre côté, l’opposition camerounaise peine à se souder pour constituer un réel poids politique capable de renverser le pouvoir en place.
Source : Mimi mefo info