Lutte contre les violences basées sur le genre : Le Cameroun peut mieux faire

 C'est la mention qui ressort de la rencontre interrégionale de renforcement des capacités des membres du Comité de veille et de dénonciation et d'initiation à l'utilisation de la plate-forme du monitoring des VBG et du mécanisme d'alerte précoce des conflits lancée ce mardi matin à Maroua. Organisée par les Réseaux pour la Paix et la cohésion sociale, elle regroupe les organisations de la société civile, les forces de sécurité et les leaders des communautés venus des régions de l'Adamaoua, de l'Est, du Nord et l'Extrême-Nord. Selon Joseph Désiré Zebazé, coordonnateur national du Réseau camerounais des organisations des droits de l'Homme, le choix de Maroua où se tient ces travaux se justifie par le fait que l'Extrême-Nord constitue un épicentre en matière des violences basées sur le genre. Ceci à cause des multiples crises et conflits qui exposent les personnes vulnérables. Le but de ce projet est de résorber/transformer les conflits et la violence inter et intra communautaire et favoriser la cohésion sociale. D'après Adidja Munka Djibrine, inspecteur des affaires sociales représentante du délégué régional des Affaires sociales de l'Extrême-Nord à ces travaux, les pouvoirs publics ne ménagent aucun effort pour amplifier la lutte mais beaucoup reste à faire pour atteindre les objectifs escomptés. Voici pourquoi, il est prévu des débats en groupe et en plénière pour dégager des recommandations à soumettre aux décideurs.

Source : Actu cameroun