Lutte contre la corruption à l'Extrême-NordComptables publics et prestataires se disent les vérités
A défaut d'éradiquer la corruption il faut considérablement réduire son taux afin de booster le développement. C'est l'engagement pris par les comptables publics et les prestataires de services au cours de l'atelier de renforcement de capacités organisé hier à Maroua. Organisé par le ministère des Finances à travers la direction générale du trésor, de la coopération financière et monétaire, cette rencontre a réuni autour de la même table les experts, le personnel des Finances, la Conac, les agences de lutte contre la corruption, les usagers et les prestataires publics et privés. Selon Patrick Nunyi Tabali, représentant du Directeur général du Trésor, il est question pour toutes ces entités de se regarder droit dans les yeux et se dire les vérités afin que ce fléau soit sévèrement combattu. D'où le choix du thème "maitriser la corruption et les délits connexes ainsi que les techniques y relatives" Pour Alim Nodjingar, trésorier payeur général de Maroua 1er, cette rencontre au-delà de renforcer les capacités des comptables publics a été un moment d'apprentissage pour ces derniers surtout sur des actes répréhensibles que certains pouvaient commettre par ignorance, d'où toute son importance. Les travaux se sont déroulés sous la présidence de Mahondé Mamoudou, inspecteur général des services régionaux de la région de l'Extrême-Nord.