En quelques années, le rappeur Pit Baccardi serait-il passé du statut de propulseur de carrière à celui de producteur véreux? Les nombreux témoignages officieux que livrent ces dernières années, les artistes précédemment signés sous son label Empire Company, et même d’autres l’ayant côtoyés, tendent à le présenter ainsi. Il est décrit comme un maniaque du contrôle, avide de profits. Si le public semblait encore dubitatif en raison du caractère non officiel de ces accusations, les dernières confessions de la chanteuse Mimie vont certainement changer la donne.
Invitée sur le plateau de l’émission «Hall of Fame», diffusée sur les antennes de la télévision DASH Media, l’auteur du banger «Faya» n’a pas du tout été tendre avec son ancien producteur. A en croire cette dernière,
«Pit Baccardi l’a abandonné à son sort». «Je n’avais pas de spectacles, personne ne me parlait. J’étais déprimé, j’ai commencé à beaucoup boire. Quand il s’agissait de tourner des clips musicaux et d’autres investissements, je l’ai fait avec mon argent personnel, alors qu’il n’y avait rien de tout cela dans le contrat»,
a-t-elle ajouté.
Mimie est même allée plus loin en mettant en lumière le comportement toxique de Pit Baccardi, qui ne pouvait s’empêcher de la rabaisser continuellement.
«Les gens ne voient que les résultats, les gens vous jugeront sans savoir ce qui s’est vraiment passé. C’était très difficile. J’ai été insulté par mon ancien producteur qui m’a dit que j’étais inutile et inutile. J’ai investi dans Fire avec mes fonds personnels. J’ai dû supplier Director Chuzih et Adah Akenji de tourner la vidéo pour moi pour 500 000. Je leur serai toujours redevable»,
a-t-elle révélé.
Pour mémoire, Mimie a annoncé son départ du label Empire Company en novembre 2022, par le biais d’un communiqué rédigé par son avocat. Dans ce document, son conseil a également pris le soin de donner les détails de la relation tumultueuse qu’a entretenue pendant 5 ans, sa cliente et sa maison de production. A en croire ce dernier, Mimie n’a jamais perçu aucune rémunération sur les royalties générées par sa musique.
Pis encore, Empire Company s’est selon lui approprié l’image de Mimie, et a indûment perçu des rémunérations dans les contrats que celle-ci signait avec les marques, alors qu’elle ne lui avait pas cédé les attributs liés à son image. Des révélations balayées d’un revers de la main par la maison de disque qui a d’ailleurs promis de traîner Mimie et son avocat devant les tribunaux.