Le corps d'une dame disparaît à la morgue d'ekombité à ebolowa

Le corps de Bibiane Eyenga Emane déposé à la morgue de l’hôpital d’Ekombité le 6 mai 2019, n’était plus à la morgue le 5 juillet dernier, jour programmé pour sa mise en bière. Venu à la mise en bière de la dépouille de leur maman le 5 juillet dernier, les enfants de Bibiane Eyenga Emane seront surpris de voir la dépouille d’une autre femme leur être présentée comme celle de leur maman. Vigilant, l’ainé qui est venu garder le corps lui-même, va tout de suite réagir que ce n’est pas le corps de sa mère. «Le 6 mai2019, l’abbé pascale et moi sommes venus ici à la morgue déposer la dépouille de ma mère. Mais aujourd’hui, à ma grande surprise quand j’arrive ce matin pour la mise en bière, les morguiers nous présentent un corps que je ne reconnais pas. Un corps qui n’a ni de trace de ressemblance, ni d’âge avec ma mère qui est morte à 77 ans», confie le fils ainé de la défunte, au quotidien La Nouvelle Expression paru le 10 juillet dernier. «Le corps qui nous a été présenté et qui est resté à la morgue porte bien le nom d’Eyenga Pauline sur sa cuisse et sur sa plante du pied, la date de dépôt à la morgue le 30 mai 2019. Hors, pour maman, c’était le 6 mai, d’où provient donc la confusion?», poursuit le fils de Bibiane Eyenga Emane, de regretté mémoire. «Le corps de ma mère était de petite taille et trop petit du fait de la longue maladie, contrairement à celui qu’on nous a présenté, qui était une femme de grande taille, costaude et moins âgée», affirme le fils de la dame. Le corps de sa mère aurait été inhumé par une autre famille, dans un autre village du Sud, relate le premier fils de la regretté: «on nous apprend que le corps de ma mère a été inhumé à ‘’Alam Paris’’ près d’Ebolawa, il y a une semaine. Alors que dans ce village, certaines personnes suspectaient que ce ne soit pas leur corps… Comment comprendre que c’est parti d’ici pour ce village?». Les enfants de la défunte ont décidé de porter plainte à la morgue.


ARTICLE PRÉCÉDENT ARTICLE SUIVANT

Ajouter un commentaire

Vous devez vous connecter pour ajouter un commentaire.

Commentaires