Insécurité : deux hauts dignitaires échappent à un assassinat

D’après le journal Le Courrier dans parution hier 19 février 2020, Martin Mbarga Nguélé, patron de la Délégation Générale à la Sûreté Nationale(DGSN) et le Général Pierre Semengué et ancien Chef d’Etat-Major des forces armées camerounaises (entre 1983 et 2001) ont échappé à la mort. Cependant, le lieu et la date des faits ne sont pas mentionnés dans l’article. Mais à en croire nos confrères, les présumés auteurs seraient venus de l’exagone dans le but d’abattre ces hauts dignitaires et fidèles du régime de Yaoundé. Objectif de la salle besogne «À en croire des indiscrétions informées, il ne fait l’ombre d’aucun doute que les trois “mercenaires” avaient été engagés en vue de fomenter un complot endogène visant à neutraliser de très hauts responsables dans le système sécuritaire et de défense camerounais réputés fidèles serviteurs du Chef de l’État, chef des armées Paul Biya. Au moment de leur interpellation, apprend-on, “le trio d’espions expatriés blancs’’ étaient en possession de plans de maisons des résidences officielles dans la capitale camerounaise, du général d’armée Pierre Semengue, chef d’état-major des armées camerounaises (CEMA) du 22 août 1983 au 25 septembre 2001, actuellement en 2ème section du cadre des officiers généraux, et le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle, Martin Mbarga Nguele, actuel Délégué Général à la Sûreté Nationale (DGSN)», indique le journal de notre confrère, Olivier Mbellé. Visiblement, cette tentative d’assassinat ciblé ouvre une piste à court terme à une atteinte à la sécurité de l’État. Et les vrais auteurs? Qui sont les commanditaires de cette opération de déstabilisation à grande échelle, finalement avortée ? Quelles étaient leurs connexions locales ? De quels moyens (logistiques, financiers, et humains) disposaient les insurgés pour exécuter leur sale besogne ? Le mystère reste entier sur cet épais dossier». Impossible d’avoir des réponses claires à ces questions.


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