Le nommé Bashirou pris en flagrant délit d’agression a été battu et laissé pour mort par la population le jeudi 11 octobre au quartier Mvog-Atangana Mballa. Les populations du quartier Mvog-Atangana Mballa et ses environs ont eu une matinée agitée hier, jeudi 17 octobre. Un homme, grand de taille, muscles développés, le dénommé Bashirou, tel qu’on le présente, y a semé la terreur. Vêtu d’un pantalon de sport et d’une paire de tennis noire, celui-ci armé d’un couteau large et apparemment bien limé, marche en plein milieu de la chaussée. Le torse dénudé, il interpelle les automobilistes coincés dans l’embouteillage. À ceux-ci, il tend la main gauche comme pour réclamer de l’argent, et de l’autre main, il frappe les véhicules avec brutalité. Il casse des pare-brises et des vitres de portières. « Quand il est arrivé à notre niveau, nous étions coincés à cause de l’embouteillage, pas moyen de bouger. Il s’est approché de nous, a tendu la main, j’ai sorti la main, pour essayer de comprendre ce qu’il marmonnait, et d’un coup, il a mis le couteau sur mon pare-brise avant. J’ai immédiatement remis ma main à l’intérieur et soulevé la vitre de mon côté. Avec une agilité déconcertante, il s’est retrouvé du côté chauffeur où deux coups de couteau auront suffi à casser la vitre qui protégeait mon petit frère, qui fort heureusement n’a pas été touché », raconte une automobiliste. Comme elle, d’autres chauffeurs de taxi et de camionnette ne comprennent pas les motivations de leur bourreau du jour et à la suite de cette incompréhension, l’on entendra : « C’est quelle malchance ça ! ». Le périple commencé au carrefour Mvog-Mbi va s’achever lorsque l’homme armé va entrer dans une clinique située au carrefour Mvog-Atangana Mballa. Quelques courageux vont s’y introduire pour le coincer. Des minutes plus tard, ils sortiront avec lui. Le bourreau transformé en victime ne va pas échapper aux pierres, aux lattes, etc. «À mort, à mort », pouvait-on entendre dans la foule. « Le monstre » tel qu’on pouvait également entendre scander la foule surchauffée, va perdre connaissance sous un coup de pelle bien dosé sur sa tête. Il va s’écrouler sur le champ dans une mare de sang. « Il est déjà mort », pensent certains badauds. La circulation perturbée, le corps inerte de Bashirou fait l’objet de curiosité. Une dizaine de minutes plus tard, il ouvre un œil, «le monstre» reprend vit. La police calme la population déjà en alerte. «Versez le fighter (nom d’un whisky en sachet) surma tête », dit-il à son réveil. Dans une accalmie surprenante, celui-ci va se rendre lui-même à la police. Bashirou est un individu bien connu dans le coin. « C’est l’un des célèbres pickpockets du marché Mvog-Mbi », révèle un riverain. « Il était calme dans son coin ce matin quand un de ses camarades lui a donné deux coups de couteau dans les hanches. Lequel couteau est resté coincer dans cette partie de son corps. Celui-ci, très en colère et excité par l’effet de quelques substances ingurgitées plus tôt, va s’introduire dans une quincaillerie du coin pour se munir d’un couteau qui servira à commettre ses multiples forfaits », témoigne ce riverain.
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