Douala : un engin compacteur tue un motoximan et crée la tension à kotto

Les forces de l’ordre se sont déployées sur le terrain pour calmer les conducteurs de moto qui voulaient incendier l’engin incriminé. Vive tension entre mototaximen et forces de maintien de l’ordre à Kotto dans le 5e arrondissement de Douala. A l’origine, un engin compacteur de l’entreprise Bofas dont le conducteur a perdu la maîtrise, a mortellement écrasé un mototaximan le 8 juin dernier pendant qu’il était à pied d’œuvre sur le tronçon Carrefour des immeubles Kotto-Kotto Village. Dans sa course folle, l’engin a blessés d’autres mototaximen et écrasé trois motos, non sans menacer des personnes qui ont pris le large. Il a fallu l’intervention d’un autre conducteur d’engin qui a sauté sur la machine pour stopper la tragédie. Voulant venger leur collègue comme d’habitude, les motataximen ont tenté d’incendier l’engin compacteur. Ils ont été stoppés par les forces de police et de gendarmerie qui ont usé de gaz lacrymogène et de canon à eau pour les disperser. Malgré ce dispositif sécuritaire, les mototaximen n’ont pas bougé, poussant le sous-préfet de Douala 5e à intervenir pour calmer les esprits surchauffés. Anuafor Asongwe Cletus a instruit aux responsables de l’entreprise en charge des travaux de prendre en charge tous les blessés enregistrés dans cet accident, et de conduire le corps du défunt dans une morgue de la place. Il a demandé aux manifestants en colère de se calmer et de retourner vaquer à leurs occupations en donnant des garanties que les obsèques de leur collègue seront entièrement pris en charge par l’entreprise. Cet accident ramène au goût du jour l’épineux problème de gestion de la circulation pendant les chantiers routiers. A Douala, le non-respect des balises de sécurité par les mototaximen est banal. Quand il y’a la moindre ouverture, ces derniers forcent et compliquant la tâche à ces entreprises. La solution serait de fermer totalement les routes le temps des travaux afin d’éviter un tel drame dans l’avenir.


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