Échanges interactifs ce lundi entre plusieurs membres du gouvernement camerounais et des représentants de la jeunesse, dans le cadre des célébrations de la fête de la jeunesse 2024. Retour sur les thématiques abordées par les ministres face à un parterre de 18-35 ans.
C’est une tradition désormais bien ancrée depuis plusieurs années au Cameroun. Chaque édition de la fête de la jeunesse est rythmée par un dialogue direct entre des membres de l’exécutif et des représentants de la jeunesse, avec pour fil rouge les préoccupations des 18-35 ans.
Une forte délégation gouvernementale à la rencontre des jeunes
L’édition 2024 n’a pas dérogé à la règle ce lundi 13 février. Dans l’amphithéâtre du MINEPAT, pas moins de 13 ministres étaient ainsi présents pour échanger avec les jeunes, sous la houlette de René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.
Citons notamment la présence du patron du MINJEC Mounouna Foutsou, mais aussi ceux en charge du Tourisme, de l’Emploi, du Commerce ou encore de la Santé Publique entre autres. Autant de sujets au cœur des attentes de la jeunesse camerounaise.
Sans surprise, la problématique brûlante du chômage et de l’employabilité des jeunes a occupé une large place lors de ces échanges retransmis en direct à la télévision et sur Internet. Les ministres ont également été invités à s’exprimer sur les initiatives gouvernementales pour favoriser l’entrepreneuriat chez les 18-35 ans ou encore les substituer les importations par des productions locales.
La promotion du made in Cameroon, l’accompagnement des porteurs de projets, l’attractivité des filières techniques ou technologiques… les thématiques se sont enchaînées devant un parterre attentif, avec de nombreuses questions envoyées également depuis la diaspora camerounaise.
Des réponses encourageantes mais teintées de réalisme
De ce dialogue ouvert, il ressort des messages globalement positifs de la part des ministres sur les perspectives offertes à la jeunesse par les politiques publiques sectorielles. Tout en appelant cette frange dynamique de la population à saisir toutes les opportunités qui lui sont offertes.
Mais aussi à faire preuve de plus de confiance dans l’action de l’Etat, notamment sur des sujets sensibles comme la gestion de la crise du Covid ou le phénomène migratoire. Bref un discours empreint de réalisme sur les attentes parfois démesurées des nouvelles générations, face aux contraintes structurelles du pays.
Mais ce dialogue direct a au moins eu le mérite de fluidifier la communication, dans une relation pouvoir-jeunesse qui n’est pas toujours un long fleuve tranquille au Cameroun…
Source : bing.com