[Éducation]le mécontentement des candidats face à la nature de certaines épreuves au Baccalauréat

Les candidats au baccalauréat 2021, dénoncent le style pédagogique de certaines épreuves. L’approche par compétences (APC) n’est pas respecté par celles-ci. Elle est brutalement remplacé cette année par la pédagogie classique de l’approche par objectif (APO). Ce style, obsolète depuis des années déjà, crée la psychose dans les couloirs du baccalauréat de l’enseignement général session 2021. Depuis la fin des épreuves du baccalauréat de l’enseignement général le 12 Juin passé, les langues se fourchent au sujet de la nature des épreuves de philosophie, géographie et mathématiques. En effet, l’approche par compétences (APC) en vigueur depuis des années déjà n’est pas respecté à ce niveau. « L’épreuve que nous avons reçue n’a rien à voir avec ce que nous avons appris. Nous composons en style APC d’habitude, et non plus à l’approche par objectif (APO) depuis des années. Et lors de l’examen, on vient nous surprendre avec le système classique que beaucoup ne connaissent même pas », s’offusque un candidat. Dans le secondaire et le primaire, l’APC est la nouvelle démarche pédagogique en vigueur. C’est cette approche qui oriente les enseignants dans leurs cours. Elle consiste à placer l’apprenant au cœur des apprentissages en le rendant plus actif dans ses apprentissages et dans l’interaction avec les autres. Ainsi, l’apprenant est apte à résoudre les problèmes de la vie courante au travers des notions enseignées. Pour certains enseignants, cette situation est un problème de grande envergure. ” J’ai enseigné l’APC à mes élèves de terminale. Je n’ai enseigné ni de près ni de loin le système classiqu”, explique un enseignant. La réaction du Ministère de l’enseignement secondaire (MINESEC) Un responsable de la cellule de confection des sujets au MINESEC, parle de “période transitoire”. Selon lui, la période transitoire consiste au fait que la banque d’épreuves doit avoir des épreuves du style APC et APO à la fois. Une façon de dire que la transition n’est pas avisée en avance mais peut être effectuée à tout moment. Cette affirmation vient bousculer l’opinion du corps enseignant et élève. Pourquoi ne pas préparer les enseignants à cette éventualité ? S’interroge ces derniers.


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