[Éducation ]le Camerounais Hugues Kenfack elu président de l'université de Toulouse 1
Hugues KENFACK un digne fils du groupement Foto, dans l’arrondissement de Dschang, département de la Menoua, au Cameroun a été élu président de l’Université de Toulouse 1 Capitole. L’élection, dont le collège électoral était composé des 32 membres du conseil d’administration de l’université de Toulouse, a eu lieu mardi 24 novembre 2020. Elle a opposé le président sortant, Corinne MASCALA en poste depuis 2016 à Hugues KENFACK. Ce dernier a battu son adversaire par 17 voix contre 14.Avant son élection comme président, le professeur Hugues KENFACK a déjà été le Vice-président chargé du Conseil scientifique (2007), doyen de la Faculté de droit et sciences politiques (2012) et Vice-président de la Conférence des Doyens de droit chargé des formations (2014). La prise de fonction à la présidence du l’Université de Toulouse 1 Capitole est prévue pour ce 1er décembre. Elle se fera entre le président sortant, Corinne MASCALA, et le président entrant dont la vision porte sur la période 2021-2029. Son mandat, Hugues KENFACK devra probablement l’asseoir sur le triptyque « méritocratie », « transparence », « visibilité internationale », des valeurs qui portaient son mandat de vice-président en charge du conseil scientifique. Hugues KENFACK est Agrégé des Facultés de droit, doyen honoraire de la faculté de droit de l’Université de Toulouse 1 Capitole, professeur invité dans plusieurs universités à travers le monde dont l’Université de Douala au Cameroun. Il enseigne le droit des affaires, notamment le droit commercial, droit du transport, droit du commerce international, droit des baux commerciaux, etc.) La faculté de droit de l’Université de Toulouse a été créée en 1229. Dans son agenda, Hugues KENFACK a probablement inscrit la commémoration du 800e anniversaire de cette université qui compte parmi les cinq plus importante de France. Pour rappel, Hugues KENFACK est né en 1967 à Yaoundé, au Cameroun. Après des études primaires et secondaires au Cameroun, il s’envole pour la France où il dépose ses valises pour des études de droit. Elles seront sanctionnées en 1996 par une thèse de doctorat, avec mention très honorable du jury, à l’Université des sciences sociales de Toulouse.