Pénétrante est de douala,le ministre djoumessi en colère

Le ministre des Travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi s’est prononcé sur le retard accusé dans l’exécution des travaux de réhabilitation de la pénétrante Est de Douala. C’était au cours d’une interview accordée à nos confrères de Cameroon-Tribune à l’issue d’une visite de terrain effectué hier mardi. M. le ministre, en quoi consistent exactement les travaux de réhabilitation de la pénétrante Est de Douala ? Conformément aux très hautes directives du chef de l’Etat, nous sommes en train de construire un boulevard urbain à Douala. Il s’agit en réalité de trois voies en deux, donc de réaliser 27 km de chaussée, deux ouvrages inférieurs et supérieurs, cinq giratoires. C’est le continuum de la phase I aujourd’hui achevée. Une entreprise et une mission de contrôle ont été sélectionnées pour respectivement réaliser ces travaux et assurer la maîtrise d’œuvre, mais nous notons avec beaucoup de peine un bon nombre d’insuffisances. Nous avons donc décidé de suspendre les travaux. Le premier acte de gouvernance de ce chantier que j’ai pris visait le maintien de la circulation. Quelles options avez-vous prises pour faciliter la circulation sur ce tronçon routier ? Il s’agissait pour l’entreprise d’aménager une voie alternative. Cette dernière a été bel et bien éditée. Une alternative pour laquelle j’ai donné un ordre de service. Cela n’a pas été fait. Par conséquent, il y a eu la cohabitation dans la circulation des usagers et les travaux routiers, ce qui a abouti à cette congestion. Je voudrais me féliciter de la décision du gouverneur de la région du Littoral, laquelle a amené le préfet du Wouri à réorganiser quelque peu la circulation sur cet axe. C’est une mesure que j’ai soutenue. Nous avons pleine conscience que cette décision ne peut pas rester indéfiniment en cours d’exécution. C’est pour cela que la première décision prise a été de mettre à un bon niveau de service l’axe alternatif que nous avons identifié. Nous réalisons là un boulevard urbain futuriste, donc notablement complexe dans les travaux d’aménagement et qui appelle une bonne connaissance de la pratique, une bonne technologie. Tel ne me semble pas être le cas pour l’entreprise qui est là aujourd’hui, encore moins pour la mission de contrôle qui n’a pas sonné l’alerte. La deuxième mesure prise, c’est que tous les travaux réalisés par l’entreprise vont être évalués, toutes les prestations réalisées par la mission de contrôle vont être évaluées. Nous allons pouvoir apprécier la consistance de ces travaux et les décisions futures suivront.


ARTICLE PRÉCÉDENT ARTICLE SUIVANT

Ajouter un commentaire

Vous devez vous connecter pour ajouter un commentaire.

Commentaires