[Économie ]licenciement massif à la régie du terminal des conteneurs au PAD
Ils ont été débauchés de Douala International Conteneurs (DIT), pour la Régie du Terminal à Conteneurs (RTC) créée aux forceps par le Port autonome de Douala (pad). Un an après, le spectre d’un licenciement massif plane. Les employés RTC viennent d’adresser une correspondance à Cyrus Ngo, Directeur du Port Autonome de Douala, tutelle de la RTC. Ils sont une centaine, ils ont été requis en faveur de la Régie du Terminal à Conteneurs les 26 Décembre 2019. A cette époque précise ou les juridictions Camerounaises statuaient sur l’irrégularité de la procédure d’appel d’offres pour la concession du terminal à conteneurs et l’illégalité de la Régie mise en place par le PAD pour exploiter le terminal à conteneurs. Un climat délétère qui les a contraints de signer pour la RTC. Tout se passe bien jusqu’au 31 Décembre 2020. Alors que tout concouraient à la reconduction de leurs réquisitions à la RTC comme le démontrent leurs notes d’évaluation annuelle, ils se sont surpris de se voir notifier leurs levées de réquisition. Et pourtant, en plus des résultats annuels qui attestent de leur performance les requérants écrivent qu’ « ils n’ont fait, en un an de réquisition, l’objet ni de conseil de discipline, ni de sanction, ni d’une interpellation à caractère répréhensible, par rapport à leur comportement au sein ou en dehors de l’entreprise ou même par rapport aux objectifs globaux de la réquisition » Bien plus et en dépit de la législation en vigueur au Cameroun, deux délègues de personnels se trouvent dans cette situation délétère et toutes les tentatives de rencontrer le management de la RTC se sont avérées vaines. Dans la note signée de tous, les requérants demandent au Dg du Pad de prescrire une enquête et une rencontre entre les deux parties pour la manifestation de la vérité. Seulement, L’huissier de justice a déjà livré sa copie. Au demeurant, cette affaire de licenciement qui sonne comme une alerte est elle un signe d’épuisement ou aveu implicite d’échec d’une Régie du Terminal à conteneurs dont les prouesses sont célébrées à coups de milliards ? La gestion à mi-teinte de la RTC, qui depuis la décision du tribunal arbitral de Paris évolue en marge de toute légalité, commence à livrer ses résultats