[Économie]la ville de Douala attend 43 milliards fcfa de la Banque mondiale
La mairie de la ville vient de lever 3,2 milliards de francs CFA auprès d’une banque locale, au titre de fonds de contrepartie pour obtenir ce financement. La Communauté Urbaine de Douala (CUD), actuelle mairie de la ville, vient de remplir l’une des conditionnalités pour l’obtention d’un financement d’un montant de 43 milliards de F CFA de la Banque Mondiale (BM). L’établissement de crédit UBA Cameroon vient d’accorder à l’exécutif communautaire un prêt de 3 ,2 milliards de francs CFA. Ce crédit d’une durée de trois ans constitue le fonds de contrepartie pour bénéficier de ce financement de la Banque Mondiale. Financement qui s’inscrit dans le cadre du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (Pdvir). Un projet pour lequel le gouvernement camerounais a obtenu en 2019 un accord de prêt de l’Association Internationale de Développement (IDA) pour l’amélioration de l’accès aux services de base dans certaines villes du pays. Quelques communes de Yaoundé et Douala sont concernées et à Douala ce sont les arrondissements de Douala IIIe et Douala Ve qui ont été sélectionnés. Dans le montage du projet Pdvir, la mairie de la ville avait pris l’engagement de prendre en charge le paiement des indemnisations/ compensations au titre de fonds de contrepartie. Ces indemnisations ainsi que tous les impacts liés au projet avaient donc été évalués à 3,2 milliards de F CFA .Sur les 43 milliards de F CFA qui seront mobilisés, 14 milliards seront destinés à la construction des voiries, le même montant pour la construction des drains. 4 milliards seront dédiés aux projets de proximité, à raison de 2 milliards pour chacune des communes concernées. Il s’agira entre autres de l’aménagement des voies tertiaires en pavé, l’extension du réseau d’eau potable au quartier Ndogpassi, la fourniture et pose des foyers lumineux alimentés par le réseau Eneo. Au moins 8 milliards de francs seront également affectés à la construction d’une station de traitement de boues de vidanges à Ngombè à Douala 5 e et sur un autre site qui sera identifié. Alors que 800 millions de francs sont par ailleurs prévus pour des activités d’appui institutionnel comme le développement d’un outil de programmation et de gestion de l’entretien des voiries et drains, le renforcement des capacités des personnels des communes d’arrondissement. Les travaux devront démarrer début juillet prochain, une fois que les populations seront indemnisées.