Hausse des prix des chiffres records de la crise anglophone

Au cours des neuf premiers mois de 2019 le chef- lieu de la région du Nord- Ouest enregistre la plus forte hausse des prix du Cameroun (+4,8). « La plus forte hausse est observée à Bamenda [région du Nord-Ouest] (4,8%), suivie de Buea [région du Sud-Ouest] (2,9%), Douala (2,4%), Bertoua (2,3%) et Yaoundé (2,3%), révèle l’Ins. Les autres villes ont enregistré une hausse inférieure au niveau national. IL s’agit de Bafoussam (2,2%), d’Ebolowa (2,2%), de Ngaoundéré (2,0%) et de Garoua (1,6%). Cette flambée générale des prix, indique l’Ins, est due au fait que l’approvisionnement des marchés en produits agricoles a connu quelques perturbations du fait de la persistance de l’insécurité (Extrême- Nord et Est) et de la crise sociopolitique (Sud-Ouest et Nord-Ouest). «Dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest en particulier, la production reste encore faible comparativement à son niveau il y a 3 ans. En outre, les blocages répétés, imposés par les mouvements sécessionnistes, sont de nature à limiter les échanges entre les zones rurales et les centres urbains », souligne l’Institut. Augmentation de 2,5% comparativement à la même période de l’année dernière L’Institut national de la statistique (Ins) relève dans une récente note d’analyse que les prix à la consommation finale des ménages au Cameroun ont augmenté de 2,5%, comparativement à la même période de l’année dernière. Cette hausse était de 0,8% il y a un an. En moyenne sur les douze derniers mois, la hausse est de 2,3%, en nette augmentation par rapport à la même période de 2018 (+0,8%) et 2017 (+0,5%). En moyenne sur les 12 derniers mois, indique l’Ins, les prix à la consommation ont progressé dans toutes les villes du Cameroun, à l’exception de La ville de Maroua (-0,1% après +1,7% il y a un an).


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