[Économie ]estimé à 217 milliards fcfa, le stade d'olembé est le plus cher d,Afrique

L’enceinte sportive de 60 000 places en cours de construction est également l’un des stades les plus chers du monde. «Si à Japoma, Douala, Limbé, Garoua, Bafoussam, on n’a jusque-là pas trop entendu parler des coûts faramineux des différents chantiers, le Stade Paul BIYA d’Olembé est le cratère qui fera exploser le magma nauséeux de toutes les malversations financières qui, ont cours», estime Claude Kana, Historien du football dans un article publié dans les colonnes du quotidien Le Jour édition du jeudi 12 décembre 2019. Dans cet article, l’historien du football compare les coûts de construction de différents stades érigés sur le continent Africain, et dont la capacité d’accueil est plus ou moins équivalente. La première observation affirme Claude kana, «c’est que deux stades de capacité équivalente construits dans deux pays distincts peuvent avoir un coût de construction qui varie du simple au décuple, et même plus. Dans la catégorie des stades des enceintes dont la capacité est comprise entre 50 000 et 60 000 places, les coûts de construction varient de 18 milliards FCFA pour le Stade du 26 mars de Bamako au Mali, à 217 milliards FCFA pour le Stade Paul BIYA de Yaoundé, toujours en cours de construction et de même capacité».C’est en 2015 que l’enceinte sportive avait été commandée au groupe italien Piccini, pour un montant de 163 milliards de FCFA. «Il y a quelques semaines, suite à de nombreux retards et à des problèmes de préfinancement, le chantier a été retiré et transféré au Groupe canadien MAGIL, qui a obtenu la promesse de versement par l’Etat du Cameroun d’environ 54 milliards de FCFA à la fin des travaux de tout le Complexe sportif», écrit l’historien.«En additionnant avec la première enveloppe de 163 milliards de FCFA, on atteint un montant global de 217 milliards de FCFA; ce qui fait d’Olembe le stade le plus cher d’Afrique de tous les temps, et l’un des stades les plus chers du monde, dans un pays où on manque de l’eau à boire, des bancs pour les élèves, et des vaccins pour les enfants», soutient Claude Kana.


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