[Économie]Des investisseurs étrangers pour soutenir les PMI et les PME

L’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel veut faire venir des bailleurs de fonds pour appuyer financièrement les efforts de la Bourse de sous-traitance. Le représentant de l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel (Onudi) a effectué une visite de travail au siège de la Bourse de sous-traitance et de partenariat du Cameroun (Bstp) le 09 juillet à Douala. Raymond Tavares a déclaré être venu au nom du partenariat qui lie l’organisation onusienne à la Bstp, qu’elle a créée au Cameroun il y a dix ans, et dans plusieurs autres pays à travers le monde. Mais, c’est surtout à l’effet d’évaluer les états de services de l’institution publique en charge des questions de sous-traitance locale et de reprofilage des petites unités de production industrielle, et de toucher du doigt ses difficultés, que le haut fonctionnaire onusien a effectué le déplacement de Douala, où il a eu près de deux heures d’échange avec son hôte du jour, Evariste Yameni, directeur exécutif de la Bstp. En attendant de trouver une solution définitive aux problèmes financiers de la Bstp, talon d’Achille de cette institution au budget très modeste, les deux parties ont convenu de l’urgence de mener des actions à court et à moyen terme pour pallier ces lacunes. L’une d’elles est la sollicitation du concours des investisseurs étrangers. Une promesse faite par Raymond Tavares : « Nous pensons faire venir ici des partenaires qui pourraient s’intéresser au travail de la Bstp et injecter des fonds, mais très souvent c’est en termes d’investissements, pour pouvoir renforcer le travail de la Bstp. Du côté de notre organisation, nous avons des outils que nous avons développés durant ces dernières années, qui pourraient être mis à la disposition de la Bstp et l’aider à renforcer ou à étendre le champ de service des petites et moyennes entreprises afin que ce pays continue à être compétitif et attractif pour les investisseurs, et que les entreprises continuent à être compétitives dans cette compétition globale », a déclaré le diplomate. Forte des résultats de la Bstp, au regard du nombre des entreprises ayant bénéficié de l’encadrement de cette institution publique, l’Onudi envisage de faire profiter cette expérience aux autres pays africains, notamment ceux de l’Afrique centrale, en y créant des bourses similaires à celle du Cameroun. Opérationnelle depuis 2011, la Bstp joue un rôle d’accompagnement auprès des petites et moyennes entreprises (Pme) et des petites et moyennes industries (Pmi), à l’effet de les rendre plus compétitives et plus aptes à gagner des parts de marchés dans les offres octroyées aux donneurs d’ordre. Mais ses moyens demeurent très limités, ce qui justifie les plaidoyers menés par son directeur, auprès de hauts cadres techniques des ministères partenaires, début juin dernier.


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