Derniers publics : 965 millions fcfa distraits par 7 gestionnaires

A la suite de l’ex-DG de la SNI, le rapport 2019 de la Conac indique que le CDBF a mis l’ex chef de service facturation des navires du Port autonome de Douala (PAD) en débet pour une somme de 180 millions de FCFA. Il lui est reproché une facturation de la redevance sur les navires au PAD non conforme au recueil général des tarifs de cette entité. Elle écope d’une amende de 2 millions de FCFA. Dans le même ordre d’idées, l’ex-chef de département des opérations commerciales du PAD a été mis en débet pour 155,2 millions de FCFA, à cause d’une facturation de la redevance sur les navires au PAD non conforme au recueil des tarifs de cette entité. Une amende de 2 millions de FCFA lui est infligée. Pour les mêmes motifs, l’ex-directeur commercial et de l’exploitation du PAD est mis en débet pour un montant de 154,3 millions de FCFA ; 107 millions de FCFA pour l’ex chef de département de la Gestion commerciale ; 110,8 millions de FCFA pour l’exdirecteur commercial et marketing. L’ex directeur technique et conseiller technique NO 3 au PAD est épinglé pour validation du paiement d’un décompte relatif au dragage d’entretien sans exécution du sondage bathy-métrique préalable ; absence de diligence en vue d’engager les procédures visant à régulariser l’exécution des prestations passées après appels d’offres international restreint pour les travaux de dragage de réhabilitation de la darse à bois et d’entretien des plans d’eau du PAD ; certification de décomptes ne reposant sur aucune base juridique ; certification des prestations non exécutées. Il a été mis en débet pour 126 millions de FCFA. Il faut dire que chacun de ces mis en cause a écopé d’une amende de 2 millions de FCFA. 2,4 millions FCFA d’amendes pour 3 personnes S’ils n’ont pas été mis en débet, le CDBF ne s’est pas abstenu d’infliger des amendes à des hauts responsables ayant fait preuve d’indélicatesse avec la fortune publique. Il s’agit du contrôleur financier spécialisé de l’institut supérieur de management public (ISMP)écopé d’une amende spéciale de 2 millions de FCFA pour apposition des visas de contrôle budgétaire sur des factures portant des références mercuriales douteuses et sur des f ac-‘ tures sans référence mercuriale ; apposition des visas de contrôle budgétaire sur les documents de paiement des indemnités et autres avantages financiers octroyés aux personnels de l’ISMP sans base juridique ; défaut de diligence en vue de l’apurement de deux caisses d’avance. Pour allocation de compléments de salaire non soumis à l’impôt l’administrateur de la Mission de régulation des approvisionnements des produits de grande consommation est condamné au paiement d’une amende spéciale de 200 000 FCFA. Le même sort est réservé à l’ex chef de Centre régional de recherche agronomique pour le développement. Il lui est reproché la non tenue du livre journal et du registre de service.»


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