[Économie ]dématérialisation des bons de caisse,un mois pour se former

Dès le 1er janvier 2020, ceux des 146 000 personnels qui n’auront pas informatisé leurs dossiers verront leur salaire suspendu. Plus qu’un mois. C’est le délai dont disposent les 146000 agents, actifs et pensionnés de l’Etat touchant moins de 100.000 francs CFA, pour mettre à jour leurs dossiers auprès des services spécialisés du ministère des Finances. Il s’agit précisément des éléments biométriques, notamment deux photos, la Carte Nationale d’identité, trois spécimens de signature. Ce, dans la perspective de la dématérialisation des bons de caisse. En effet, depuis le 11 octobre dernier, ils avaient été informé, à travers un communiqué signé par le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, à se rendre dans les différents postes de paiement muni des éléments susmentionnés. Ceci devait donc leur permettre de ne plus avoir besoin que de leurs Carte Nationale d’identité au moment de toucher leur dû à la fin du mois.Ces agents n’ont plus que le mois de décembre en cours, car dès le 1er janvier 2020, ceux qui ne se seront pas conformer à cette note ne percevront leur salaire. Notons que c’est depuis octobre que l’on met en œuvre la réforme relative à la dématérialisation des bons de caisse. Le communiqué de Louis Paul Motaze précisait à cet effet que « cette réforme a trait au remplacement des titres de paiement physique actuellement utilisés par des titres électroniques. A cet effet, les agents de l’Etat disposaient donc de trois mois pour cet exercice, soit d’octobre à décembre 2019. Selon les explications d’un cadre en service au ministère des Finances, sont également concernés les agents de l’Etat ayant une rémunération supérieure ou égale à 100 000 francs CFA et qui parvenaient encore à percevoir leur salaire par bon de caisse. Ils doivent désormais ouvrir des comptes bancaires. Il convient de souligner que la réforme portant sur la dématérialisation des bons de caisse s’inscrit dans la dynamique de modernisation engagée par le Minfi. Le but étant la maîtrise de la dépense publique et de la masse salariale. Il est aussi question renseigne-t-on du côté du Minfi, « de lutter contre la fraude et de réduire les coûts liés à la production des bons de caisse », renchérit notre source.Il est aussi question renchérit notre source, « de limiter les risques liés à la conservation et à la détérioration des papiers ». Aussi, cette réforme n’est que la suite logique des actions entreprises par le Minfi, à savoir le virement individualisé des salaires et pensions. Celle-ci était précédée par l’opération de comptage physique du personnel de l’Etat, laquelle a permis au gouvernement d’économiser plusieurs milliards de francs CFA.


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