Le bilan n’est pas encore connu.
L’effondrement des immeubles d’habitation devient inquiétant. A Douala, un autre immeuble vient de s’effondrer après celui du lieu-dit « Mobile Guiness ». C’est au quartier PK 19. L’édifice à « deux dalles « selon un témoin, s’est affaissée provoquant une panique dans le coin. Le bilan matériel ou humain n’est pas connu, rapporte le lanceur d’alerte N’Zuimanto.
L’effondrement d’un immeuble survenu dans la nuit de samedi à dimanche dans la capitale économique a fait des dizaines de morts. Pour les familles des victimes, la situation est intenable. C’est le cas de Geneviève Miasse qui est toujours sans nouvelles de ses proches:
« Je suis là depuis hier. Je suis perdue. Si elle sort vivante avec l’enfant, je prends à bras ouverts. Si elle sort morte, je vais aussi l’accepter. Je vais considérer que c’est la volonté de Dieu. », confie-t-elle chez nos confrères de RFI.
Plusieurs jours après le drame, les proches n’ont plus les yeux pour pleurer. Marie Annick, fonctionnaire, dit que le téléphone de sa collègue sonne toujours, preuve pour elle qu’elle est peut-être toujours en vie. « On a un collègue qui a appelé, quelqu’un a décroché mais avec une voix faible. C’est là où les pompiers ont appelé pour qu’on leur dise l’endroit où son studio était localisé dans l’immeuble. On attend le miracle du Seigneur, on a espoir elle va sortir de là vivante », affirme-t-elle.