Les forces de sécurité soupçonnent police l’activiste André Blaise qu’elles ont interpellé et entendu pendant 48 heures à la Direction de la surveillance du territoire. La statue du Général Leclerc, érigée à la Place du gouvernement sise au quartier administratif de Douala, est de nouveau sans tête. Sa disparition a été constatée le 22 avril 2019. Les soupçons des forces de sécurité se sont immédiatement portés sur l’activiste nationaliste André Blaise Essama. Ce citoyen qui se bat pour que les monuments dédiés aux héros camerounais prennent la place de ceux qui ont été érigés en mémoire des symboles ou personnalités non camerounais avait par le passé emprisonné pour avoir décapité la statue de Philippe de Hautecloque (c’est le vrai nom Leclerc) a passé deux nuits dans les locaux de la direction de la surveillance du territoire à Douala. « Je suis libre avec condition de les aider à retrouver la tête du monument Français. Je connais mais je ne dis pas. Grand merci à tous », a expliqué André Blaise Essama sur Facebook. Mais il semble qu’il n’aura pas humé longtemps le parfum de la liberté. Car le 24 avril 2019, Essama postait sur Facebook le message suivant : « je suis à nouveau arrêté et conduit à la police judiciaire Bonanjo. Pour me soutenir 679756511 » MTN Money ». André Blaise Essama a été condamné en 2016 à 6 mois d’emprisonnement ferme pour dégradation des biens publics. La justice lui reprochait notamment la destruction du monument Leclerc. Plus tôt en 2015, il avait été condamné à 3 mois de prison pour avoir fait tomber la « statue du soldat inconnu », représentant un homme de type occidental.
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