[Divers]Cotco s'explique sur le crash

Vendredi dernier, le directeur général de Cameroon Oil Transportation Company a apporté des éclairages sur la catastrophe survenue le mercredi 11 mai à Nanga Eboko. Vendredi dernier, le staff administratif de la Cameroun Oil Transportation Company (Cotco) a donné une conférence de presse au siège de la société au quartier Bonapriso, à Douala. Xavier Folch ambitionnait de faire le point sur le crash aérien qui a coûté la vie à onze personnes à bord de l’aéronef alors qu’elles devaient regagner leurs postes de travail respectifs. La catastrophe est survenue non loin de Nanga Eboko, dans la Haute Sanaga, région du Centre Cameroun. Selon le directeur général de Cotco, trois des victimes travaillaient pour le compte de cette société américaine, gestionnaire du pipeline Tchad-Cameroun, et six autres pour le compte de six entreprises sous-traitantes de Cotco. Les deux autres étaient les membres de l’équipage de l’aéronef. Répondant aux préoccupations des journalistes, Xavier Folch a déclaré que l’avion transportait des personnels de Cotco et des sociétés sous-traitantes vers leur lieu de travail et qu’en l’espèce, la destination était le sud de Tomta. Les boîtes noires de l’avion ont été retrouvées par les autorités qui sont en train de les exploiter, a-t-on appris du directeur général de Cotco. Qui, au sujet de la gestion de la catastrophe, a déclaré qu’une cellule de soutien aux victimes (leurs familles ?) sera mise en place. S’agissant des causes de la catastrophe, Xavier Folch a déclaré : « Il est encore trop prématuré de répondre aux questions sur les causes profondes de l’accident. Par contre, selon les informations en notre possession, les autorités ont pu retrouver la boîte noire et on est évidemment en train d’investiguer. » Les dépouilles ont été déposées à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé. Le crash est survenu dans l’après-midi du mercredi 11 mai 2022. L’avion était parti de Douala le matin du même jour et a effectué une escale à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen. De là, l’aéronef a embarqué d’autres personnes, y compris des employés de sociétés sous-traitantes, devant prendre fonction dans leurs différents postes de travail. Mais le vol n’arrivera jamais à destination. Même s’il est effectivement tôt de démêler tous les écheveaux relatifs à ce crash, il n’en demeure pas moins que les réponses très sommaires apportées par la direction générale de Cotco aux différentes questions à elle adressées, ont laissé les hommes et femmes de médias sur leur soif. Par exemple, aucune information n’a filtré sur les caractéristiques de l’avion, sa durée d’exploitation, les visites techniques, etc.


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