[Divers]Exploitation forestière;les populations de Toko en colère contre leur chef

Elles accusent Jean Calvin Mendoula de spolier les recettes de la forêt communautaire locale. exploitation-forestiere-1 C’est le divorce entre les deux parties. Tant les récriminations contre le chef du village sont nombreuses. « Et graves », susurrent des riverains de la forêt communautaire attenantes aux villages Toko et d’Abiete dans l’arrondissement d’Akom 2, Région du Sud. Cçst que les habitants de Toko estiment que « la gestion de cette forêt est sujette à quelques entorses à l’orthodoxie juridique et financière ». Au plan juridique, selon des sources locales, Jean Calvin Mendoula s’est accaparé la présidence du comité de développement d’Abiete-Toko (Codât) en violation de toutes les règles de procédures. L’éviction en 2017 du nommé Elvis Mvaze, le président élu, est tellement mal perçue que la majorité des membres décide de se référer à un huissier de justice pour « la sauvegarde de leurs droits et la défense de leurs intérêts ». Premier constat : « Depuis 2017, le sus requis (Jean Calvin Mendoula, ndlr), en sus d’être le chef de village, est le seul administrateur, gestionnaire et responsable de la forêt communautaire ». Le procès-verbal de constat rédigé par Me Georgette Si-donie Banack révèle que « [Jean Calvin Mendoula] perçoit d’importantes sommes d’argent sans décharges des sociétés qui exploitent ladite forêt communautaire ». La femme de loi reçoit des récriminations villageoises sur le fait que « ces sociétés ne respectent aucune clause contenue dans les cahiers de charges et s’adonnent à la coupe illégale d’essences interdites telles que le Bubinga ». Plus grave, les contempteurs du chef de village Toko informe Me Banack que « le lit de la rivière Mvoula est élargi par le passage des engins de la société Orcam qui exploitait de l’or à cet endroit ». Conséquence, il devient difficile pour les riverains d’avoir accès à l’eau potable jadis puisé de ce cours d’eau. Vérifications faites, toutes ces accusations se justifient. Pour autant, joint par nos soins le 22 février 2021, Jean Claude Mendoula rejette toutes ces accusations. « Le sous-préfet d’Akom 2 a prévu de présider une réunion au sujet de cette situation. En attendant les résolutions de ce conclave, je puis vous dire que les ac-cusations portées contre moi ne sont que des mensonges », déclare le chef du village Toko pour justifier de l’animosité de ses sujets envers lui. Egalement joint le même jour, le sous-préfet d’Akom 2 reconnaît qu’« après analyse, il apparaît comme une gestion à double détente ».


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