Cameroun:le parlement condamne l'ingérence étrangère dans l'affaire MRC

A l’ouverture de la session parlementaire de mars 2019, les doyens d’âge du Sénat et de l’Assemblée Nationale ont fustigé les tentatives d’immixtion de puissances étrangères dans les affaires internes du Cameroun La rentrée parlementaire au Cameroun pour la nouvelle année s’est déroulée le 12 mars 2019. Une reprise de service des élus du peuple, marquée par les discours offensifs des deux doyens d’âge du Sénat et de l’Assemblée Nationale, contre les puissances étrangères qui font de l’ingérence dans les affaires internes du Cameroun. Leurs propos sont contenus dans les colonnes du quotidien Mutations, disponible ce 13 mars 2019 A la Chambre haute du parlement, le sénateur Fon Victor Mukete n’a pas mis les gants: «Je tiens à condamner ici les commentaires et points de vue négatifs venant de certains pays occidentaux… C’est le lieu également de rappeler à certains pays amis que la démocratie que le Président Paul Biya s’attèle à mettre en place est irréversible. Je voudrais également rappeler à ces amis qu’aucun Etat au monde d’accorde à une catégorie de citoyens, la liberté de violer de manière ostentatoire, les lois qui organisent la société toute entière», a martelé le doyen d’âge du Sénat. A l’Assemblée Nationale, le député Enow Tanjong s’est insurgé «contre le comportement de certaines puissances étrangères. Beaucoup d’entre elles, me semble-t-il, sont au fait des réalités du Cameroun. Elles comprennent bien les tenants et les aboutissants de la crise (anglophone NDLR). Mais, mues par leur seul égoïsme, elles se complaisent dans une hypocrisie de mauvais aloi, versant des larmes de crocodile», a assené le doyen d’âge de la Chambre basse. Les doyens d’âge du parlement réagissent aux dernières prises de position de certains partenaires internationaux du Cameroun. Les Nations Unies, l’Union Européenne et les Etats-Unis ont tous condamné la gestion du gouvernement de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ainsi que la mise en détention de l’opposant Maurice Kamto et ses partisans. Yaoundé avait déjà vivement condamné ces sorties


ARTICLE PRÉCÉDENT ARTICLE SUIVANT

Ajouter un commentaire

Vous devez vous connecter pour ajouter un commentaire.

Commentaires