Cameroun : La drépanocytose fait la résistance

A l’initiative de la Fondation Pierre Fabre, le Groupe d’étude de la drépanocytose du Cameroun avec d’autres Etats a signé un engagement pour intensifier la lutte contre cette maladie. Ils évoluent généralement dans l’anonymat du fait de leur mal. Les drépanocytaires souffrent généralement en silence et très souvent stigmatisés. D’après la Stratégie sectorielle de santé du Cameroun 2016-2027 environ 3,5 millions de personnes sont atteintes de cette maladie génétique inguérissable. Elle est due à une anomalie de l’hémoglobine et se manifeste par des crises douloureuses pouvant affecter les pieds, les mains, le thorax, l’abdomen…Selon les chiffres officiels, près de 6000 (contre 4000 avant) enfants naissent drépanocytaires chaque année au Cameroun. Sur 200.000 drépanocytaires, la moitié meurt avant l’âge de 5 ans). Le 26 mars dernier, le Groupe d’étude de la drépanocytose du Cameroun (Gedrepacam) avec 10 autres pays ont signé un plaidoyer «Initiative Drépanocytose Afrique» (Ida) lors d’une réunion de travail organisée par la Fondation Pierre Fabre à Paris. Engagement qui vise entre autres la «Promotion de la lutte contre la drépanocytose et l’inscription de son financement à l’agenda mondial de la santé, l’intégration du dépistage et la prise en charge de la maladie à tous les niveaux de la pyramide sanitaire, l’accès équitable aux médicaments essentiels de prévention et de prise en charge des complications, la formation des professionnels de santé au diagnostic, à la prise en charge médicale et à l’accompagnement psycho-social et la coordination nationale, panafricaine et internationale des politiques et des Plans stratégiques de lutte contre la drépanocytose».


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