Accès à l'eau potable : équation à plusieurs Inconnus à Bertoua

En cette date du 22 mars 2019 retenue par la communauté internationale pour la célébration de la journée mondiale de l’eau, constat fait à Bertoua est que les populations locales ont soif.Dans la ville de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est, les populations ont très soif. C’est que, l’accès à ce précieux liquide reste une équation difficile à résoudre. Pour s’approvisionner, c’est un parcours de combattant.“Les points d’eau potables sont rares. Il faut parcourir des kilomètres à pieds pour s’approvionner en eau potable”, regrette Pauline Mbola au quartier Kano. La ménagère renseigne qu’elle quitte son quartier pour aller puiser de l’eau à Mokolo 1 à plus de 5 km de son domicile. Ce qui n’est pas juste. D’après Charles Zobomé, membre de la société civile et expert des questions d’eau et assainissement, “l’OMS prévoit une moyenne de 250 âmes pour un puit d’eau potable. Considérant la situation actuelle dans la ville de Bertoua, il y’a lieu de s’inquiéter”.Une descente effectuée tôt dans la matinée de ce 22 mars 2019 à la source d’eau du quartier Mokolo 1 a permis de s’en convaincre de l’état des lieux. Des centaines de bidons vides sont alignées. Les populations viennent de tous les 4 coins de la ville à la recherche du précieux liquide mais l’accès n’est pas toujours facile.


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