Les élèves du CM2 sont face au galop d’essai du Certificat d’études primaires depuis mardi dernier, sur l’ensemble du territoire national.
Ambiance studieuse ce mercredi matin à l’Ecole primaire publique de l’aéroport de Mvan à Yaoundé. Dans l’enceinte de l’établissement, c’est le calme plat. Des élèves du CM2 sont face à l’épreuve de science et d’éducation à la santé dans quatre salles de classe. Depuis mardi 28 février, ils affrontent les épreuves du Certificat d'études primaires blanc (CEP). Ici, 35 candidats composent dans les conditions d’examens officiels : deux élèves par table-banc et sous le regard vigilant de deux surveillants. « Tout se passe sans incident. Certains élèves étaient inquiets juste parce qu’il s’agit d’une grande première. Nous les avons rassurés. Mais déjà, le constat que nous avons fait est que plusieurs élèves ne savent plus écrire le français, la majorité écrit le son. Par contre en mathématiques, plusieurs s’en sortent », relate Marie Michelle Mbella, chef du sous-centre. Elle ajoute qu’après les corrections, il sera question de remédier aux lacunes de chaque candidat.
Ambiance similaire à l’Ecole primaire bilingue Les Sapins au quartier Jouvence. Ici, 25 élèves sont également face aux épreuves écrites du CEP blanc depuis mardi dernier. Une phase préparation a été faites au préalable. « Nous avons terminé le programme à temps, puis nous sommes passés aux révisions pendant une semaine afin de les préparer à cet examen. Cela nous a permis de déceler toutes les difficultés lors des corrections et nous avons essayé d’y remédier », explique un enseignant. Notre interlocuteur fait savoir que l’examen se déroule dans la sérénité. Les élèves sont tous présents et respectent les consignes. « C’est également une étape importante.
