Dans un climat d’indignation et de méfiance, les étudiants de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université de Dschang au Cameroun dénoncent des pratiques de corruption inquiétantes. En cause, un prétendu « tarif » de 500 000 FCFA exigé pour soutenir leur thèse de doctorat. Une situation qui met en lumière les défis croissants auxquels est confronté le système éducatif camerounais.
Une taxe inexpliquée pour soutenir une thèse
Selon plusieurs témoignages, cette somme considérable serait reversée à l’encadreur de la thèse. Celui-ci serait alors chargé de « graisser la patte » de la chaîne administrative pour garantir la programmation de la soutenance de thèse. Les étudiants soutiennent que les frais liés à la soutenance doivent normalement être couverts par l’université, rendant cette « taxe » d’autant plus suspecte. Plus d’informations à ce sujet sont disponibles sur 237online.com.
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Le silence règne en maître
Une culture de silence et de peur s’est installée autour de cette pratique. Nombreux sont ceux qui, bien qu’ayant payé cette somme, craignent de s’exprimer publiquement. Leur appréhension ? Que leur soutenance soit annulée ou que leur diplôme soit retenu en représailles.
Le recteur de l’Université de Dschang mis au défi
Face à cette situation préoccupante, l’attention se tourne vers le recteur de l’Université de Dschang. Interpellé par cette affaire, il est désormais sous pression pour faire la lumière sur ces allégations et pour garantir l’intégrité académique de l’établissement.
L’affaire souligne la nécessité d’une réforme du système éducatif camerounais pour garantir la justice et l’équité pour tous les étudiants. Elle sert de rappel que la corruption, où qu’elle se trouve, doit être combattue sans relâche pour le bien de la société camerounaise.