[Économie]le feicom débloque 65 millions de FCFA pour le développement de l'élevage et de la pêche
Le Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention intercommunal (Feicom) a décidé d’accorder un appui financier de 65 millions de FCFA aux communes, à travers « la mise en place et la gestion des infrastructures pour la commercialisation de la viande et du poisson», renseigne le directeur général du Feicom, Philippe Camille Akoa sur son compte Facebook. Il n’est pas plus explicite sur la nature des infrastructures en question, mais il s’agirait vraisemblablement d’espaces commerciaux construits dans plusieurs communes du pays, pour la commercialisation de ces denrées de première nécessité. L’enveloppe dégagée par le Feicom relève d’une promesse de son directeur général, qui a pris part le mercredi 23 février 2022, à la signature d’une série de conventions entre le ministère de l’élevage, de la pêche, et des industries animales et les partenaires de mise en œuvre des activités du Projet de Développement des Chaînes de Valeurs de l’Elevage et de la Pisciculture (Pdcvepv). Ce projet s’inscrit dans l’implémentation de la politique gouvernementale en matière de sécurité alimentaire. A l’occasion huit contrats d’assistance et conventions de partenariat ont été signés. Un avec le Bureau international du Travail (BIT), et deux avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Le Coordonnateur National du Pdcvep, Dr Aboubakar Njoya, a également signé cinq autres conventions avec l’Agence des Normes et de la Qualité (Anor), la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), L’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (Irad), la Société de Développement et d’Exploitation des Productions Animales (Sodepa). Ces institutions internationales et nationales partenaires vont accompagner le Pdcvep dans la mise en œuvre des activités du projet. Cofinancé par l’Etat du Cameroun et la Banque Africaine de Développement (BAD), le Pdcvep vise au cours des cinq prochaines années, l’accroissement compétitif et hygiénique des produits bovins, porcins et piscicoles et l’amélioration des revenus des acteurs ainsi que la création de nouveaux emplois dans les trois chaînes de valeur que sont la filière bovine, la filière porcine et la filière piscicole.