Le pays espère, au terme d’un audit de son secteur maritime et portuaire que va réaliser l’Organisation maritime internationale (OMI), corriger quelques manquements dans la mise en œuvre de différents traités internationaux qu’il a volontairement ratifiés. 7 jours. C’est le délai que s’est fixé l’Organisation maritime internationale (OMI) pour passer en revue l’ensemble du secteur maritime et portuaire camerounais. Du 19 au 26 septembre 2022, cette organisation internationale se propose de fournir au Cameroun des éléments techniques probants qui vont lui permettre d’implémenter de manière optimale ses principaux instruments obligatoires de droit maritime afin d’en faire une référence mondiale. A en croire le ministère des Transports, cela passe par un examen minutieux du processus de mise en œuvre de ces conventions maritimes internationales afin de déceler les éventuelles insuffisances et les corriger dans la foulée. Concrètement, il s’agit pour l’essentiel de la Convention sur les normes de formation des gens de mer, la Convention sur la prévention contre la pollution maritime, la Convention sur les lignes de charge des navires, le Règlement international pour prévenir les abordages en mer, les Accords sur les recherches et le sauvetage maritime, le Mémorandum d’entente d’Abuja sur le contrôle des navires, la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer. Bien qu’il attache une grande importance à l’inspection minutieuse de tous ces différents traités internationaux, le gouvernement camerounais est surtout fortement préoccupé par la formation des gens de mer. Il avoue d’ailleurs son retard dans ce domaine précis. Certainement à cause du non-respect de la Convention internationale sur les normes de formation des gens de mer, de délivrance des brevets et de veille. Ce traité astreint le Cameroun à fournir des renseignements concernant les mesures administratives prises pour assurer le respect de la Convention, l’enseignement et la formation, les méthodes de délivrance des brevets. «Le Cameroun est dans la liste noire. Il faut donc faire beaucoup d’efforts pour qu’on commence nous-mêmes à signer nos brevets», a souligné Jean Nlend, Directeur des affaires maritimes et des voies navigables au ministère des Transports.
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