Le coût de cet investissement est de 500 millions d’euros soit 327,9 milliards de FCFA.
Une délégation constituée d’une quarantaine d’entrepreneurs algériens a séjourné au Cameroun il y a quelques jours. A l’occasion de ce voyage d’affaires, Saida Neghza, présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes(Cgea) a annoncé que son pays va amener d’ici fin février 2023, d’autres investisseurs. Il s’agit de ceux-là qui vont construire « un port sec qui va coûter 500 millions d’euros soit 327,9 milliards de FCFA », promet-elle dans les colonnes du quotidien national bilingue Cameroon Tribune.
Pour le moment, l’entrepreneure ne donne aucune information sur le lieu où sera bâtie l’infrastructure. Cependant, il faut noter que l’information intervient dans la foulée de la signature avec la Chambre de Commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun (Ccima), d’une série de protocoles pour 07 coopératives dans 04 secteurs d’activités : le café, le bois, le coton et la transformation agroalimentaire.
La construction du port sec annoncée par l’Algérie serait le plus grand investissement du genre dans le secteur portuaire à côté du port sec en gestation à Ngaoundéré dans l’Adamaoua et dont l’enveloppe prévisionnelle est évaluée à 1,4 milliard de F et celui de Ngoumou (région du centre) toujours en attente de réalisation.
Notons qu’un port sec est une plate-forme de correspondance de transport intermodal directement connecté par route ou par chemin de fer à un port maritime, et fonctionnant comme un centre de transbordement de cargaisons maritimes vers des destinations à l’intérieur des terres.