Développement agricole,la cdc va diversifier sa production

La convention de partenariat signée mercredi dernier à Yaoundé avec l’Irad permettra à l’entreprise de recevoir bien d’autres semences pour améliorer sa rentabilité. Au regard des multiples crises que la Cameroon Development Corporation (CDC) a traversées, il était opportun qu’elle s’allie à d’autres partenaires pour maximiser son profit. C’est à cet effet que le Directeur général de cette entreprise, Franklin Ngoni Njie, et le Directeur général de l’Institut de recherche agricole pour le développement (Irad), Noe Woin ont signé le 5 janvier dernier à Yaoundé, une convention de collaboration. La cérémonie de signature de contrat s’est déroulée en présence des présidents des conseils d’administration de ces deux structures. Le DG de l’Irad, indique que cette convention revêt un caractère très important pour les deux structures en ce qui concerne l’échange de technologies innovantes et la diversification de la production. Il est donc question que la CDC diversifie davantage sa production et à travers cette convention, l’Irad pourra diffuser ses résultats auprès de la CDC. « Ces résultats vont se constituer en un partage de matériel végétal comme le palmier à huile, l’hévéa, les bananiers et plusieurs autres spéculations », précise Noe Woin. Les cultures à courts cycles font également partie des semences qui seront plantées dans les champs de la CDC. Il s’agit par exemple du maïs, du soja et du haricot, etc. Pour améliorer sa rentabilité, la CDC a également besoin d’améliorer sa production à travers l’augmentation des superficies et de moderniser le système de production en utilisant des technologies innovantes (semences de qualité et adaptées, fertilisants, pesticides appropriées), etc. « L’Irad est prêt d’apporter toute la technologie nécessaire pour aider la CDC à accroitre sa production. Pour ce faire, nos centres de recherche du Littoral et du Sud-Est seront très utiles. Il faut dire que malgré le Covid-19 et les crises sévissant dans certaines régions du pays, les travaux de recherche menés par l’Irad ont permis d’obtenir plusieurs résultats saillants et apporter des solutions aux préoccupations de plusieurs acteurs agricoles en 2021 », a ajouté Noe Woin. Franklin Ngoni Njie a indiqué pour sa part que la CDC avait connu des années bien difficiles avec un impact socio-politique qui a été énorme sur la production. Pour relever ce défi, il faut améliorer la productivité en diversifiant sa production dans des spéculations à courts cycles. Le partenariat avec l’Irad est une opportunité d’autant plus que l’Institut dispose de chercheurs avérés dans le domaine agricole. Le DG est revenu sur le chiffre d’affaires de l’entreprise pour dire qu’aujourd’hui, il y a une nette amélioration à ce niveau. Celui-ci était passé de 58 milliards de F avant la crise à 3 milliards de F en 2018. Avec l’appui de l’Etat, ce chiffre a progressé pour se situer à 8 milliards de F en 2019 et l’année dernière, le volume des transactions a atteint plus de 12 milliards de F de chiffre d’affaires. Pour le DG, c’est un point positif, « même si les résultats ne sont pas encore vraiment atteints », dira-t-il.


ARTICLE PRÉCÉDENT ARTICLE SUIVANT

Ajouter un commentaire

Vous devez vous connecter pour ajouter un commentaire.

Commentaires