Le corps sans vie de Pascaline a été transporté à la morgue du même hôpital.
Yaoundé, la capitale politique du Cameroun est-elle devenue la cité de l’horreur et de l’insécurité ? C’est en tout cas la réalité qui meuble désormais le quotidien des populations sans défense. La preuve, cette nuit au quartier Nkozoa en périphérique de cette ville, une jeune étudiante et par ailleurs gérante de call box, la nommée Pascaline Bediga, a été lâchement assassinée par des hommes armés non identifiés. Son frère cadet a également été criblé de balles. Ce dernier est actuellement sous soins intensifs à l’hôpital Central de Yaoundé.
Selon des témoignages, leurs bourreaux auraient demandé à savoir où elle vit avant cet acte. Rien n’a emporté des lieux du crime. Ce qui laisse croire à un règlement de compte.
Le corps sans vie de Pascaline a été transporté à la morgue du même hôpital où son frère est interné.
Originaire d’Elig-Mfomo, cette jeune Camerounaise exerçait le métier de call-boxeuse pour subvenir aux besoins de sa scolarité et aider sa famille. Seuls les enquêtes permettront de démasquer les auteurs de ce crime crapuleux.
Ce crime crapuleux rappelle plusieurs autres assassinats dans la ville de Yaoundé. Suzanne Zamboue a été assassinée dans le domicile conjugal par des inconnus dans la nuit du mercredi au jeudi 07 septembre 2023. Cet assassinat intervient alors que son époux, Pascal Zamboue, Coordonnateur National du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) est détenu, comme plusieurs autres militants du MRC depuis trois ans à la prison centrale de Kodengui -Yaounde.
L’opposant politique avait été illégalement condamné à 7 ans de prison par Colonel magistrat militaire Misse Njone Baudouin du tribunal militaire de Yaoundé, avec l’actif concours du Lieutenant colonel Belinga Cerlin, Commissaire du Gouvernement, et de madame le Colonel Abega Mbezoa, Épouse Eko Eko, à l’époque présidente dudit tribunal.
« Pascal Zamboue n’avait alors échappé au dramatique sort qu’a connu plus tard MARTINEZ ZOGO que parce que des personnes ayant, heureusement pour lui, assisté à son rapt avaient immédiatement lancé l’alerte sur les réseaux sociaux. Ce qui avait alors contraint les éléments de la triste Direction des Opérations de la DGRE à abandonner leur sombre projet et à se résigner à aller le laisser au Service Central des Recherches Judiciaires (SCRJ) de la Gendarmerie Nationale. », écrit le service de la communication du MRC.
Source: Actucameroun