[Société]la communauté Galim en colère contre la vente d'un terrain aux chinois dans l'Adamoua

Les populations riveraines et les autres fils de la localité ont saccagé les matériels de travail de cette entreprise chinoise spécialisée dans l’exploitation d’or. La population de Galim, dans l’Adamaoua, se révolte contre l’autorité administrative et traditionnelle. Il s’agit notamment du sous-préfet et le Lamido de Galim. Selon Mimimefoinfos.com, ces derniers auraient décidé de vendre une parcelle de terrain à une entreprise chinoise. Alertées, les populations riveraines et les autres fils de la localité ont envahi l’entreprise chinoise. Plusieurs de leurs matériels de travail ont été saccagés et incendiés y compris les engins d’exploitation d’or. Il été très difficile à la police de calmer la situation, apprend-on. Les fils et filles de la localité disent avoir marre de patienter pour des bêtises alors que c’est la terre de leurs ancêtres qui est en train d’être spoliée. Bien que le calme soit de retour, les élites et acteurs de la société civile attendent des explications auprès des autorités. Accaparement de terre En 2019, on estime à 125 mille hectares de terres agricoles occupées par la chine au Cameroun. Jean Ferdinand Pierre Ebong, consultant financier parle d’accaparement de terre à des fins agricoles. « Ce genre de démarche par les chinois est dangereuse pour les Camerounais. Ce secteur étant dormant, ceux qui ont les moyens financiers, entre guillemets, s’accaparent les terres. C’est avec désolation que je crie au scandale ! », déplorait-il. Jean Ferdinand Pierre Ebong est radical sur l’exploitation des terres camerounaises par les étrangers : « Un Camerounais ne peut pas aller acheter les terres en Chine pour produire le riz là-bas, ce n’est pas possible. S’ils produisaient et que c’était au bénéfice des Camerounais, ce serait encore plausible. C’est-à-dire 70% restent au Cameroun, et 30 % à la Chine. »


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