Vih-sida : des espoirs pour un vaccin en vue

Selon une étude pluridisciplinaire menée des chercheurs américains en RDC et au Cameroun, des milliers de malades suppriment naturellement la charge virale de leur organisme. Une mission pluridisciplinaire de chercheurs et d’universitaires américains de la société pharmaceutique Abbott, de î’Université protestante du Congo, de John Hopkins, de l’institut national américain des allergies et des maladies infectieuses et de I’Université du Missouri-Kansas City, vient de faire une découverte qui fera date dans la recherche d’un vaccin contre le VIH. En effet, l’étude révèle que jusqu’à 4% des porteurs du Vih en République démocratique du Congo sont capables de neutraliser le virus. En général, souligne la responsable scientifique de l’étude, Mary Rodgers de l’université d’AbbooU- aux Etats-Unis, moins de i% des séropositifs peut parvenir à cette performance. Toutes choses qui, assure le scientifique, pourrait servir de tremplin à d’autres recherches visant à mettre au point un vaccin ou de nouveaux traitements pour lutter contre le virus. «Lorsque nous avons commencé à voir les données de l’étude, nous avons aussi été enthousiasmés ”, réagit Mary Rodgers, responsable scientifique de l’étude, à la BBC. Cela pourrait signifier que c’est quelque chose que nous pouvons réellement guérir.» Le Dr Rodgers, responsable-du programme mondial de surveillance virale de la firme pharmaceutique Abbot, renseigne que le groupe de la République démocratique du Congo est le plus important détecté dans un pays-entre 2,7 et 4,3%. En 2019, selon les chiffres de l’Onusida, la population de malades tourne autour de 560 000 personnes sont touchées par la maladie. Selon la découverte du Dr Rodgers, 1% de personnes vivant avec le Vih au Cameroun contrôle et neutralise bien le virus sans médicaments. Ce qui représente une population de malade ce qui fait plus de 5000 personnes guéries sans médicaments. «Cela n ’a jamais vraiment été vu auparavant ; en général nous trouvons moins de l% de toutes les personnes séropositives capables de supprimer le virus naturellement», souligne-t-elle. Les résultats, publiés dans eBio-Medicin, qui fait partie de la famille des revues médicales The Lancet, ont porté sur des échantillons prélevés sur des personnes vivant avec le Vih entre 1987 et 2019. Actuellement, la plupart des personnes vivant avec le Vih prennent quotidiennement des antirétroviraux pour combattre le virus et réduire leur charge virale. On ne sait pas encore comment les «contrôleurs d’élite» découverts en RD Congo sont capables de supprimer leur infection au Vih. Mais le Dr Rodgers estime qu’il est essentiel de comprendre comment le groupe est parvenu à maintenir une charge virale faible ou indétectable pour contrôler le virus. Elle a toutefois signalé la nécessité de poursuivre les recherches.


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