Ce sont deux documents qui sont venus mettre le feu aux poudres au sein de lOrdre national des médecins du Cameroun (ONMC) qui prépare son élection dici le mois de mars. Ces deux documents sont en effet venus doubler dintensité à une guerre de succession qui sétait déjà ouverte au sein de lordre. électoraliste ».Une première lettre accuse également léquipe dirigeante sortante de lordre des médecins. Son auteur, le Dr Pierre Bassong, ex-président du Syndicat des médecins du Cameroun (Symec). Pierre Bassong sinsurge contre le non-respect des dispositions légales au sein de lONMC. Principalement, labsence dun président de lAssemblée générale et dun règlement intérieur au sein de lONMC. Pour étayer ses propos, il convoque larticle 25, alinéa 3, de la loi du 10 août 1990 relative à lexercice et à lorganisation de la profession de médecin ; et le décret dapplication de ladite loi du 22 juillet 1992, en son article 7. « Cest le règlement intérieur qui devrait définir le code électoral. Autrement dit et pour le moment, cest le président qui gère tout, dit qui est candidat et qui ne lest pas. Cest illégal et immoral dêtre juge et partie » charge le médecin-neurologue contacté par Lurgentiste. Il poursuit : « Labsence de lAG donne de super pouvoirs au président de lONMC qui devient de fait président de deux organes de lONMC à savoir lAG et le conseil de lONMC. Ce manquement ne permet pas à lONMC de fonctionner normalement ». Un avis partagé par le Dr Fonkoua, qui évoque « le refus systématique » de mettre en place ces deux instruments réglementaires « capitaux de régulation et de transparence ». Le deuxième document, une lettre ouverte adressée au président sortant de lONMC, le Dr Guy Sandjon. Le Dr Rodolphe Fonkoua, conseiller au sein de lOrdre et auteur de la lettre dénonce « de graves dysfonctionnements et autres abus au sein de lONMC qui ternissent limage de toute la profession médicale ». Il accuse ensuite le président sortant davoir relégué au second plan, les missions régaliennes de lOrdre dont lune est la résolution prioritaire des problèmes des médecins tels que linscription au tableau de lOrdre, lexercice en clientèle privée, le changement daire géographique. Le promoteur de la Polyclinique Idimed basée à Douala cite comme charge, laccumulation des dossiers des confrères au siège de lordre, au-delà du délai de forclusion de 90 jours ; labsence de la tenue des conseils et linstitution dune approche « discriminatoire » dans lassistance faite aux confrères décédés. La correspondance critique également linstauration dune pénalité de 30% pour retard de cotisation annuelle à tout ancien membre. Au sens du Dr Rodolphe Fonkoua, cette mesure « participe tout simplement dun calcul
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