Hadj 2022/mamadou mota aux autorités : ‹‹ les musulmans mérite le respect ››
Le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Mamadou Mota s’interroge sur l’opportunité de l’augmentation du prix du Hadj 2022, si c’était pour venir le subventionner après. Le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Mamadou Mota trouve que ce qui se passe avec la participation des fidèles musulmans à l’édition 2022 du Hadj est un «scandale saint». Dénonçant l’augmentation du prix de participation fixé par le ministre de l’Administration territoriale (Minat) Paul Atanga Nji à trois millions deux cent quatre vingt quatorze mille (3 294 000) FCFA), le cadre du MRC ne voit pas non plus d’un bon œil la subvention d’appoint d’1 milliard accordé par le Chef de l’Etat. «Un scandale saint. Il cite des corsets pour justifier l’augmentation du prix du hadj. Deux jours après ses complices sortent pondent un communiqué ordonnant un don du chef de l’Etat comme connu. Il s’agit du banditisme et du détournement des deniers publics. C’est en violation de la constitution que s’opère cette farce. Aucune logique. Pourquoi augmenter le prix d’une commodité et revenir subventionner ? Les musulmans méritent respect. Alors gardez vos 350 f cfa par pèlerins, on sait que 500 millions seront partagés entre vous. Respectez nous !!!», a-t-il écrit sur sa page Facebook. Rappelons qu’après les contestations des fidèles musulmans sur le nouveau prix du Hadj 2022, la présidence de la République a décidé d’intervenir en accordant une subvention d’appoint. Cependant, la question qu’on se pose est celle de savoir si cette mesure d’accompagnement qui sera transférée à la commission nationale du Hadj réjouira les musulmans. Le député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale Cabral Libii avait recommandé la fourchette de 2,6 millions à 2,8 millions de FCFA comme prix raisonnable pour cet événement religieux. Dans un de ses communiqués, le ministre Atanga Nji avait tenté d’expliquer les raisons de l’augmentation. «Ce prix, contrairement à celui de l’année 2019, connaît une augmentation due notamment à la combinaison de trois principaux facteurs exogènes à savoir : le cours élevé du dollar, la hausse significative du prix des services Moassassa (plus de 300%) décidée par les autorités saoudiennes et la TVA qui est passée de 5 à 15% en Arabie Saoudite », a-t-il expliqué.