Voici l'homme qui a accuelli maurice kamto dans sa cellule

Il s’appelle Aboubakary Siddiki. Il est le président du Mouvement patriotique du salut camerounais. C’est depuis le jeudi 27 juin 2019, qu’il respire l’air de la liberté. Aboubakary Siddiki qui vient de passer cinq années à la prison centrale de Yaoundé, est l’homme qui a accueilli le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) Maurice Kamto dans sa cellule. Dans sa posture de président du Mouvement patriotique du salut camerounais (Mpsc), il affirme avoir plutôt eu de très bonnes relations avec Kamto incarcéré à Kondengui depuis janvier 2019. «C’est moi qui ai accueilli Kamto dans ma cellule, ainsi que tout son régiment à savoir Penda, Dzongang, Valsero, Kingue, Djamen et Fogue. La cohabitation était parfaite j’ai vu en eux des hommes déterminés, mal compris et surtout surpris par la réaction du régime face à une simple marche pacifique. Je crois que c’est cette parfaite cohabitation qui m’a valu mon transfèrement d’une prison à une autre», déclare-t-il au cours d’une interview accordée à notre confrère L’œil du Sahel. Aboubakary Siddiki qui dit ne vouloir pas s’exprimer sur comment ont été ses relations avec les hautes personnalités du régime Biya, explique la raison pour laquelle, il soutient que son transfèrement a été causé par sa bonne cohabitation avec les leaders du Mrc. «J’ai de bonnes raisons de le penser, puisque j’en ai discuté avec le régisseur lorsqu’il m’a annoncé ce transfèrement. J’étais un prisonnier modèle, respectueux des règles et règlement intérieur, j’évitais tout interdit. Généralement, on transfère un détenu soit à sa demande, ou lorsqu’il y a incompatibilité avec les autres détenus. Ce qui n’était pas le cas me concernant. Tout compte fait, depuis mon arrestation, je me suis mis en mode souffrances. À partir de là, je m’attendais à tout», explique-t-il. Rappelons qu’Aboubakary Siddiki était poursuivi en premier ressort pour tentative d’assassinat et d’insurrection. Après la Cour d’Appel du Centre avait requalifié les faits en ceux de «non dénonciation».


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