Siege de l'assemblée nationale : ayang luc prié de déménager

Le nouvel immeuble siège de la Chambre Basse du Parlement sera situé sur un site de plus de 9 hectares. Un espace qui comprend notamment la parcelle abritant la résidence du président du conseil économique et social. La construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale va modifier les habitudes de Ayang Luc. En effet, le président du conseil économique et social fait partie de la vague de personnes appelée à plier bagages. Le site qui abritera les nouveaux locaux de la Chambre Basse du Parlement, comprend des parcelles sur lesquelles est notamment construite la résidence qu’occupe encore Ayang Luc. «Ce site est composé de frais parcelles. Le site actuel de l’Assemblée nationale, ceux abritant de part et d’autre la résidence du président du Conseil économique et social et le camp du Groupe d’escadron mobile n°1 de la Gendarmerie nationale», a indiqué le vice-président de l’Assemblée nationale et maitre d’ouvrage délégué du projet, Théodore Datouo. Toutefois, la nouvelle résidence du président du Conseil économique et social n’a pas encore été trouvée par l’Etat, quoique les procédures soient en cours selon Théodore Datouo. «Des mesures sont en train d’être prises par les hautes instances de la République, pour la résidence du président du Conseil économique et social …Nous ne pouvons pas demander au président du Conseil économique et social de libérer sans avoir au préalable pris des dispositions pour emménager les lieux où il s’installera.» Recasement Outre le président du Conseil économique et social, est également appelé à quitter le site, le groupe d’escadron mobile n°1 de la Gendarmerie nationale. Un ensemble de personnes qui comprend les familles des gendarmes et les élèves scolarisés dans les écoles situées sur ledit terrain. « S’agissant du cas de la Gendarmerie nationale, nous avons travaillé pour ce qui est des écoles (deux écoles primaires et deux écoles maternelles). Le ministère de l’éducation de Base à déjà recensé les enfants en les classifiant en deux catégories. Ceux dont les parents sont des gendarmes qui seront recasés à Olembe dans les logements sociaux. La gendarmerie a sollicité 120 logements. Les enfants qui iront avec les parents vont être inscrits à l’école publique d’OIembe. Et Ceux dont les parents ne sont pas gendarmes ont été également recensés. Ceux là vont aller dans les écoles avoisinantes. L’école japonaise, l’école départementale etc.» Retards Si, le comité de suivi des travaux de construction du nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale semble théoricflferfffint prêt, dans la pratique, un retard est accusé. En effet, lesdits recasements font trainer le lancement des travaux. Le pays s’était pourtant engagé le 18 avril dernier à mettre à la disposition de la Chine le site libéré, un mois après la signature de l’accord de mise en œuvre du projet. «Nous sommes en train de prendre du retard. D’où les urgences observées dans le déguerpissement et les recasements transitoires», a admis Théodore Datouo. Justifiant particulièrement ces retards (au niveau du recasement des services de l’Assemblée nationale) par la tenue de la session du mois de juin «…. Compte tenu des contraintes de la session de juin qui se présentait, nous avons sollicité l’indulgence de la partie chinoise pour que ça soit retardé. Maintenant que la session est terminée, nous sommes tous à pied d’œuvre pour la libération du site». Pour hâter les recasements, une commission ad hoc chargée du recasement a été mise sur pied par le président de l’Assemblée nationale. Ce retard n’est que le énième dans ce projet de construction d’un nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale. En effet l’idée de doter les députés de nouveaux locaux est vielle de plus d’une décennie. «Don sans contrepartie…» En rappel, selon le gouvernement, la construction de cet immeuble siège est un «don sans contrepartie» de la Chine. Un cadeau évalué à 54,5 milliards de F Cfa. Ces locaux comprendront dès lors; «un complexe futuriste dont les ouvrages couvriront 37.700 m2. Ces ouvrages comprendront: un hémicycle de 400 places, l’actuel sera préservé et transformé en musé, Un bâtiment de 14 étages pour bureaux, une salle de fête de 1000 places, un musée parlementaire, une caserne des pompiers, des bâtiments techniques et des guérites, des parkings, une station d’épuration des eaux, une clôture adaptée, des locaux pour des équipements spéciaux, des voies d’accès et de circulation interne, une voirie et des réseaux divers. Le tout agrémenté de jets d’eaux et d’une couverture florale des plus agréables». Les travaux (construction et décoration) qui sont supposés débuter avant la fin de l’année devront s’étendre sur 42 mois.


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