Révélation : perrial nyodog limogé à tradex pour son excès de zèle

A la base de cette sortie par la petite porte, une facture de 48 milliards de Francs Cfa, non payé par Eneo. On en sait un peu plus actuellement sur le limogeage inattendu de Perrial Nyodog, l’ex-directeur général de Tradex. Pour ses détracteurs, c’est son excès de zèle, qui est à l’origine de sa chute libre. Le 12 décembre 2019, la société organise un conseil d’administration extraordinaire. Il s’agit là, relève le journal Jeune Afrique, d’un piège tendu par ses pourfendeurs. La preuve est qu’à la fin de cette rencontre, il perd son poste de directeur général. Pour le journal panafricain, sa mise à l’écart trouve « son origine dans son entêtement à vouloir obtenir d’Eneo, l’operateur du secteur de l’électricité au Cameroun le paiement d’une dette de 48 milliards de FCFA ». Une posture relève le journal, que ses adversaires n’apprécient pas. Pour Jeune Afrique, c’est à cet instant que ceux-ci déclenchent une opération dénommée : «Il faut faire partir Nyodog». Adolphe Moudiki «De source bien introduite, Perrial Nyodog est victime d’une intrigue à laquelle il n’a pas survécu. Ses détracteurs proposent alors à Paul Biya de le nommer à la tête de la SNH. Cela a suffi à sceller son sort. En effet, une copie de ce projet de nomination a été opportunément transmise au titulaire du poste, Adolphe Moudiki, un proche du président que des problèmes de santé ont contraint, ces dernières années. Ulcéré, Moudiki a aussitôt lâché Nyodog qui a été limogé de Tradex». Ecrit le journal de Béchir Ben Yahmed. Une fois son limogeage, on le remplace par Simon Paley. Il est jusqu’à sa nomination, directeur commercial de la Snh. Jeune Afrique informe que le nouveau patron de Tradex est le parent d’Etienne Holong. C’est le garde du corps qui sauve la vie au vieux lion lors du coup d’Etat manqué du 6 avril 1984.


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