Pr alain fogue devant le juge ‹‹ qu'est ce qui fonde votre archarnement à me juger ?››

Dans un plaidoyer publié sur Facebook, le trésorier national du MRC, dit tout toute le mal qui pense de la justice camerounaise. Arrêtés lors des manifestations du 22 septembre 2020, Alain Fogue, Olivier Bibou Nissack et d’autres militants du MRC sont poursuivis devant le tribunal militaire pour « insurrection », « rébellion », « manifestation illégale ». Devant un juge qualifié d’« impartial », le trésorier national du MRC, a dit tout toute le mal qui pense de la justice camerounaise : « Je suis devant vous pour avoir fait quoi? Pour avoir demandé que l’on arrête de tuer les Anglophones dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest! Pour avoir demandé que l’on reforme le système électoral! Pour avoir demandé que Monsieur Ngoh Ngoh rende compte des trois milles milliards de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations)! Je suis devant vous, vous m’offrez vos muscles. Mais nous, nous sommes déjà écrasés! Quand on est en prison-là, on ne peut pas nous mettre plus bas. Nous, on est déjà en prison! On a déjà été humilié. On a eu toutes les humiliations, avec le cadeau », a-t-il déclaré dans une transcription réalisée par Jean Bonheur Résistant. « Un piètre magistrat » L’universitaire estime quand se présente devant un juge, celui-ci ne doit pas penser pas qu’il intimider qui que ce soit. Car, dit-il, nous, on est déjà au sol. Donc quand nous, on est là, la seule chose et nous, on se relève, c’est qu’est ce qui fonde votre acharnement à me juger? « Qu’est ce qui fonde votre acharnement à me juger? Mon camarade otage [Olivier Bibou nissack] l’a rappelé, avec justesse, que j’avais été dans un dossier où vous avez étiez avocat général. Vous avez tout fait, sauf du Droit, avec le sieur Philippe, dont on racontait dans les bistrots que c’était un magistrat intègre », dénonce le cadre du MRC. Et de renchérir : « Sur pièces, j’ai vu que c’était un piètre magistrat. La disposition du code de procédure pénale dit que quand on a notifié les conclusions vous devez rendre répondre dans un délai, et vous n’avez pas répondu. Et Monsieur Philippe, le « grand magistrat », avait rendu une décision? Le moment de la terreur est passé. Ça ne fonctionne plus avec nous. Ça ne fonctionne pas Monsieur le Président. Donc, on est là, on observe que vous avez un intérêt extraordinaire dans la cause ».


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